Pas de crèche, pas de travail
Quand les entreprises proposent des places en crèche aux enfants de leur salariés.
L’équilibre entre la vie perso et la vie pro est de plus en plus important pour les salariés et pris en compte par les employeurs. La crèche fait partie des sujets de préoccupation majeurs, comme en témoigne cette étude : ce ne sont pas moins de 46% des parents, interrogés par Ipsos, qui déclarent bénéficier d’une place en crèche via leur employeur ou celui de leur conjoint. Les parents interrogés ont eu au moins un enfant accueilli pour la rentrée 2023/2024 dans l’une des 82 entreprises de crèches de la FFEC (Fédération Française des Entreprises de Crèches) participant à l’enquête.
Le principal avantage, perçu par les parents concernés, est « la possibilité d’avoir accès à un mode d’accueil collectif », c’est-à-dire une place en crèche (pour 47% des répondants). Sans cette solution proposée par leur employeur, 3 parents sur 5 se seraient retrouvés démunis pour faire garder leur enfant. Et, quand un couple se retrouve sans solution d’accueil, c’est le plus souvent la mère qui se retrouve contrainte de cesser ou limiter son activité pour y faire face. Un constat qui est d’autant plus marqué selon la catégorie socioprofessionnelle, observe Ipsos.
Parmi les autres avantages de cette solution apportée par l’employeur, les parents interrogés citent « l’assurance que leur enfant sera accueilli dans une structure de qualité » (41%), la conciliation entre vie familiale et professionnelle (39%), la souplesse d’accueil (36%), le fait de bénéficier d’une solution plus simple (34%) ou moins chère (23%), et… pouvoir reprendre le travail rapidement (29%).
Méthodologie : Enquête Ipsos pour la FFEC réalisée en ligne du 12 mars au 2 avril 2024, auprès de 69 357 parents, avec un taux de retour de 44,1%, soit 30 740 réponses. Les parents interrogés ont au moins 1 enfant accueilli pour la rentrée 2023-2024 dans l’une des 82 Entreprises de Crèches de la FFEC participant à l’enquête. L’étude est consultable ici.