Transidentité : le clivage des opinions entre générations s’accentue
Dans le monde, un jeune sur six se situe dans la communauté LGBTQIA+.
Après la programmation de France Télévisions, les actions de Sephora, notre série d’articles CB+ liée au mois des Fiertés se poursuit avec une étude internationale réalisée par Ipsos. Celle-ci révèle que les clivages des opinions entre générations s’accentuent tandis que le soutien à des mesures sociétales et d’inclusion en faveur des LGBT+, notamment transgenres, continue de s’effriter.
En France, 10% de la population se reconnaissent lesbiennes, gays, homosexuels, bisexuels, pansexuels, omnisexuels, asexuels, transgenres, non binaires, non conformes au genre et/ou « gender fluid » (11% dans le monde). Ce taux est nettement plus élevé parmi les individus appartenant à la GenZ (17% dans le monde) contre 11% des Millenials, 6% de la GenX et 5% des Baby-boomers.
Les Français favorables à ce que les adolescents souhaitant faire une transition de genre, avec l’autorisation de leurs parents, puissent recevoir des soins, des conseils et un traitement hormonal, ne sont plus majoritaires (49%), Ipsos constatant une baisse de 6 points par rapport à 2023.
Alors que la question se pose régulièrement pour nombre d’évènements sportifs internationaux, seuls 32% des Français soutiennent que les athlètes transgenres puissent participer à des compétitions selon le genre auquel ils s'identifient, plutôt que leur sexe de naissance (vs. 27% dans le monde, -5 points depuis 2021).
L’étude note également une baisse de la proportion de Français qui estiment que les documents officiels (CI, passeport, etc.) devraient inclure une option autre que « homme » et « femme » pour les personnes qui ne s'identifient ni à l'un ni à l'autre : ils sont 40% en 2024 contre 44% en 2023.
Méthodologie : étude menée dans 28 pays, entre le 23 février et le 8 mars 2024, auprès de 18 515 adultes âgés de moins de 75 ans, dont 1 000 en France. Les échantillons des pays sont représentatifs de chaque population. L’étude est consultable ici.