Renault brise un cercle vicieux

Aujourd'hui, nous allons parler voitures et insertion professionnelle au travers d'une campagne Renault signée Publicis, qui est, selon Ludovic Miege, créatif chez Havas Paris, "un gros challenger de 2024". Il nous explique son choix et en quoi cette campagne prometteuse l'inspire.

Tout d'abord, on part sur un insight "aussi pertinent que contemporain : pour aller sur son lieu de travail il faut souvent une voiture, mais pour se payer une voiture il faut d’abord un travail, mais pour avoir un travail il faut une voiture". Bref, c'est le serpent qui se mord la queue. Mais la marque réussit à briser ce cercle vicieux avec les "Voitures de future fonction". Comment ? "en proposant des véhicules prêtés le temps de la période d’essai et dont le remboursement ne commencera qu’une fois celle-ci validée", continue le créatif. "C’est simple, c’est intelligent et avec Cannes qui arrive, je pense que ça a un fort potentiel à Prix". Ce qui l'inspire ici ? Deux choses : "la portée sociétale du propos et la capacité de la marque à se renouveler en proposant plus que ce pour quoi elle est attendue. D’autre part, côté agence, le dépassement du simple objet publicitaire pour créer une opération transverse, utile et grand public. Bref, c’est très bien". Rendez-vous en juin pour le verdict...