Vingt mille lieues sous les mers

TBS witnesseas

Se réinventer consiste parfois à revenir à ses origines. C'est ce qu'a fait TBS.

Créer des aventures qui résistent au temps. La promesse de marque de TBS, conceptrice depuis 1978 de vêtements et accessoires inspirés par la mer, fleure bon la durabilité. La société n’a pourtant pas attendu que l’écoresponsabilité soit à la mode pour agir. Elle n’avait néanmoins jamais vraiment formalisé ce parti pris. Le lancement de sa nouvelle plateforme de marque signée Brand Station en est l’occasion, s’enrichissant par ailleurs d’objectifs environnementaux les emmenant un cran plus loin encore. Afin de poursuivre le travail de « modernisation de la marque engagé il y a 5 ans », Julien Bianchi, CEO de la marque du groupe Eram, veut farouchement « développer un modèle vertueux et respectueux, sans conditions, du vivant ». TBS vient ainsi d’éliminer le plastique de ses 39 magasins dont le nouveau concept fait la part belle aux matériaux recyclés et biosourcés, avec la volonté affichée d’en faire « le média de l’engagement de l’entreprise ». Tout en cherchant à sourcer plus encore de matières durables, la société s’ouvre à de nouveaux modèles économiques tels que la location. Elle propose également depuis l’an dernier, au sein de ses magasins, et en partenariat avec la Fédération française de la cordonnerie multiservice, un atelier de réparation dédié à son iconique chaussure bateau « Phenis ».

Une série d’initiatives qui s’accompagne d’actions pour la régénération des océans, à l’image de l’opération qu’elle mène actuellement avec la fondation 1Ocean. Cette dernière est à l’origine d’un projet international d’exploration scientifique mené par le photographe Alexis Rosenfeld avec l’Unesco en parallèle de la Décennie des Nations unies pour l’océan (2021-2030). Et se retrouve aujourd’hui en première ligne avec TBS, qui lui reverse un pourcentage de son chiffre d’affaires, d’une expérience qui s’annonce pour le moins fascinante et vise à régénérer les forêts sous-marines. Ces dernières, impactées par le réchauffement climatique, absorbent deux fois plus de carbone que les forêts terrestres. Leur disparition, qui échappe à nos yeux, est un drame. L’opération nous invite à devenir « témoins de la mer », en suivant à partir de mars un streaming live au coeur des océans (24h/24) sur un site dédié. La première caméra sera ainsi posée en France, au large des côtes du Pouliguen en Loire- Atlantique. Un appel aux dons est lancé sur le site witnesseas.com, dont la page d’accueil égrène le temps restant avant cette plongée inédite. Le chant des gorgones se fait déjà entendre.

Cet article est une reprise du CB News de février. Pour vous abonner au magazine, c'est par ici.

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