Restriction : Oney et CSA décryptent les futurs comportements d’achats des Français

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La restriction semble être le mot d’ordre des consommateurs en 2024, la prudence est donc de mise. C’est ce que révèle l’étude conduite par Oney, banque européenne spécialisée dans le paiement et du financement de la consommation, et l’institut CSA auprès de 1010 Français représentatifs âgés de 18 ans et plus. Celle-ci montre que plus de 2 Français sur 3 entendent se restreindre avant d’envisager des “achats plaisir” en 2024. Leurs leitmotivs : l’inflation des prix des biens et services (74%), et l’augmentation du coût de l’énergie (66%).

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Les chiffres clés : 70% des Français envisagent de continuer à réduire leurs dépenses et 30% comptent se priver sur certains postes de dépenses essentielles pour pouvoir financer loisirs ou équipements. En somme, les comportements d’achat des Français s’orienteront cette année vers la restriction et l’adaptation de leurs dépenses quotidiennes afin de pouvoir continuer à se faire plaisir.

Toutes les tranches de la population semblent concernées par ce pessimisme, et plus particulièrement, et sans surprise, les catégories modestes. Les cadres et professions libérales sont moins touchés - ils sont 60% à prévoir de se restreindre pour 2024, contre 80% pour les CSP-. Les plus jeunes apparaissent comme moins soucieux de la situation (17% des 18-24 ans n’ont aucune intention de se priver - contre 7% de l’ensemble de la population) même si 35% d’entre eux prévoient une situation professionnelle plus compliquée cette année et que 33% anticipent un changement dans leur vie personnelle pouvant impacter leur pouvoir d’achat. D’ailleurs, les plus jeunes envisagent déjà ces dépenses accessoires cette année : entre 41 et 49% des moins de 35 ans ont bien l’intention de se faire plaisir sur les vêtements, la décoration et l’équipement de leur foyer ou la tech.

Plus en détails : l’alimentaire, un poste de dépense contraint, est également synonyme d’achat plaisir pour 62% des Français ; 54% d'entre eux anticipent de se faire plaisir dans les loisirs et les activités culturelles ; quand les dépenses en vêtements (39%), décoration ou équipement de la maison (35%) ou encore produits high-tech (25%) sont peu envisagées. Les soldes et les périodes de promotions sont privilégiés pour les petits plaisirs, à l'inverse seuls 15% de Français dépensent sans chercher à réduire la note.

Pour les autres, et en dehors des promotions, le paiement fractionné apparait comme un outil utile de gestion des finances (36% des Français envisagent de l’utiliser dans l’année pour certains achats), quand 20% d'entre eux préfèrent un paiement différé, 14% un prêt personnel et seulement 11% un crédit renouvelable. Les secteurs les plus plébiscités par un financement fractionné étant l’aérien, l’high tech/informatique, la téléphonie ou encore les équipements sportifs.

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