Un nouveau Gala “sublimé” par le groupe Figaro

Le directeur des rédactions Matthias Gurtler présente la nouvelle formule de Gala lors d’une conférence, le 31 janvier à Paris.

Le directeur des rédactions Matthias Gurtler présente la nouvelle formule de Gala lors d’une conférence, le 31 janvier à Paris.

(© Dahlia Girgis/CB News)

L’hebdomadaire Gala a vu les choses en grand pour présenter sa nouvelle formule lors d’une conférence, le 31 janvier. Au sein du luxueux hôtel Peninsula (Paris 16e), son directeur des rédactions Matthias Gurtler a dévoilé son plan pour publier “un bel objet de presse”. Au menu ? Un focus sur la photographie et un nouveau contrat de lecture pour proposer “le meilleur écrin publicitaire”, glisse le responsable.

Chaque numéro commence par la rubrique “L’oeil de Nikos Aliagas” dans laquelle est publié un cliché, capturé par l’animateur, arrivent ensuite les images marquantes de la semaine, publiées chacune en double page, ainsi que la rubrique “On en parle”, là encore avec plusieurs photos. “Nous proposons un effet kaléidoscope avec plusieurs illustrations sur une page” décrit le directeur des rédactions alors que les slides de la nouvelle maquette s’enchaînent sur le rétroprojecteur. Pour mettre en valeur ces clichés, la typographie comporte davantage de blanc et d’espace. Dans le même esprit minimaliste, la couverture du magazine est "sublimée” avec moins de photo et moins de couleurs.

Le directeur des rédactions Matthias Gurtler présente la nouvelle formule de Gala lors d’une conférence, le 31 janvier à Paris.

Le directeur des rédactions Matthias Gurtler présente la nouvelle formule de Gala lors d’une conférence, le 31 janvier à Paris. (© Dahlia Girgis/CB News)

Du côté éditorial, l’effet “2 en 1 du magazine” est effacé. Le début du journal s’attaque d’emblée à l’ensemble des thématiques, allant de la beauté à la mode, et non plus uniquement aux célébrités. Les signatures habituelles du journal restent à l’image du billet de mode et le feuilleton de mode d’Adèle Bréau. Pour découvrir cette nouvelle formule, le public doit patienter jusqu’au 21 mars 2O24, et la sortie d’un numéro spécial Luxe.

Une marque à succès sur Tiktok

Le directeur des rédactions a également évoqué un nouveau site : une page d'accueil repensée pour mettre en valeur la vidéo,. Des chroniqueurs sont également invités à “incarner” exclusivement la marque sur le site, tandis que les verticales Mode et Beauté se renforcent. Cette refonte est déjà commencée et s’étalera sur plusieurs mois.

Les succès d’audience de la marque sur les réseaux sociaux, et notamment sur son compte TikTok sont aussi mentionnés ce matin. Gala détient près de 10 millions d’abonnés sur le réseau social chinois. Ils se réunissent pour regarder des vidéos de quelques secondes de célébrité allant de Taylor Swift à Brigitte Macron. “Toutes ces photos ne sont pas volées, mais prise avec autorisation”, précise fièrement le directeur des rédactions.

Paris 2024 et un “bébé commun” avec le Figaro

Ces nouveaux projets surviennent quelques mois après le rachat en novembre 2023, auprès de Prisma media, de Gala par le groupe Le Figaro. Un nouvel actionnaire dont s'est réjouit à plusieurs reprises Matthias Gurtler lors de sa présentation. Il affirme aussi que “Gala s’est intégré dans l’univers Figaro”.

Cette “synergie” se traduit par la parution fin juillet de “Gala Paris 2024” à l’occasion des Jeux olympiques et paralympiques de Paris. “Un premier bébé commun avec le Figaro” pour raconter la vie parisienne pendant l’événement sportif. Chaque numéro comporte une soixantaine de page avec un tirage de 15 000 exemplaires. Près de quinze éditions quotidiennes, et bilingues, sont prévus. Tout comme "Gala Croisette", qui est publié lors du Festival de Cannes, ce "Gala Paris 2024" est distribué dans des hôtels, quartiers généraux des sponsors ou encore sur les sites de la compétition. “Nous allons continuer à innover, surtout lorsque nous avons le Figaro comme partenaire”, conclut Matthias Gurtler.

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