Financement participatif : l’AMF met en garde les plateformes sur la clarté de leur publicité sur les projets

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L'Autorité des marchés financiers (AMF) a appelé vendredi les plateformes de financement participatif à faire la publicité des projets en utilisant des informations "claires" et "correctes" et en évitant certaines formules trompeuses.

Ainsi, "Sociétés en croissance", "projets contrôlés", "investissement transparent", "service sécurisé" : toutes ces expressions sur les services et projets proposés sont-ils "à corriger", indique un avis du gendarme des marchés financiers, également responsable de la protection des épargnants. Le financement participatif consiste à faire appel à des particuliers pour lever des fonds en vue d'un projet, comme la construction d'immeubles ou le développement d'un produit. Les investisseurs peuvent obtenir en échange un rendement si le projet va à son terme. En 2022, plus de 2,3 milliards d'euros ont été levés, un record avec une croissance de 25% des montants collectés par rapport à 2021. L'AMF émet plusieurs recommandations sur le vocabulaire ou la typographie des offres de financement participatif. Ainsi, "la taille de police utilisée pour mentionner des données relatives à la performance doit être proportionnée voire analogue à celle utilisée pour présenter les autres caractéristiques du produit, dont les risques".

Le logo officiel des régulateurs, comme ceux de l'AMF ou de l'Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), ne peut "être utilisé comme argument commercial", prévient aussi l'Autorité. La communication doit se faire en français dès lors qu'elle est diffusée en France. Avantages et risques doivent être présents dans tous les supports de communication, y compris ceux qui sont relayés par les plateformes sans qu'elles en soient les autrices, indique l'avis.

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