Vers l’organisation des États généraux du « droit à l’information »
Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, a confirmé mercredi la tenue "bientôt" des États généraux du "droit à l'information", plusieurs fois promis, en présentant aux journalistes ses vœux "d'une presse indépendante qui puisse offrir une information de qualité".
Promesse de campagne du candidat Emmanuel Macron, l'organisation d'États généraux "du droit à l'information" associant les citoyens avait été confirmée en juillet par la ministre de la Culture Rima Abdul-Malak, qui les prévoyait alors pour novembre. "Pour 2023 et au-delà, je crois que nous partageons un même souhait, celui d'une presse libre, d'une presse indépendante qui puisse offrir une information de qualité", a souligné le ministre délégué chargé du Renouveau démocratique en introduction de son compte rendu du premier Conseil des ministres de l'année. "Il y aura bientôt dans notre pays les États généraux du droit à l'information qui vont ouvrir la voie et le débat vers de nouvelles avancées", a-t-il ensuite précisé.
"Ces voeux sont donc aussi une invitation à réfléchir à travailler ensemble au futur droit à l'information notamment à l'heure des réseaux sociaux, des fake-news et à l'heure où l'on voit les désastres qui peuvent être causés par les sphères complotistes qui peuvent mettre à mal le fonctionnement de certaines démocraties pourtant solidement installées", a-t-il ajouté. Selon le programme du candidat Macron, cette initiative vise à "lutter contre toutes les tentatives d'ingérence et (à) donner aux journalistes le meilleur cadre pour remplir leur mission essentielle". Le ministère de la Culture ne sera pas le seul "impliqué" dans l'organisation, avait précisé en juillet la ministre, évoquant "l'éducation aux médias" et des "enjeux internationaux" avec la "lutte contre les ingérences étrangères".