Poussée de fièvre contre les "pressions" chez Publicis
Le 29 octobre, les médias recevaient par mail copie d’une lettre envoyée par la CGT à Publicis titrée « Stop aux pressions » censée marquer « le début d'une campagne contre les pressions en tous genres à Publicis ». Selon ses auteurs, et notamment Romain Altmann, responsable des relations médias d'Info'Com-CGT et du Comité inter CGT « les pressions se multiplient à Publicis : procédures de licenciement, ruptures conventionnelles à gogo, refus d'appliquer certains accords… ».
Les signataires du texte, fort virulent, demandent notamment à être entendus par la DRH. Chez Publicis, on se déclare très surpris de cette requête, le dit syndicat ayant été reçu deux fois ces dix derniers jours sans avoir évoqué les points soulevés dans la lettre, ni même l’action menée. La direction demande aussi des précisions sur les accusations portées, de pressions ou de menaces, qui ne sont étayées d’aucun fait. Seule la CGT part en croisade, FO et la CFDT, pourtant plus fortement présentes au sein du groupe, ayant refusé d’être associées à la démarche qui « pourrait davantage nous desservir alors que nous arrivons à avancer malgré la crise grave » explique un porte-parole des syndicats. Leurs représentants estiment qu’il s’agit plutôt là d’une opération de buzz menée par la CGT à l’orée des élections. Et qui ne correspond pas à la réalité d’un groupe « plutôt attentif à nos revendications, dans le cadre d’une relation patronat-syndicat claire et loyale »