Etude Baromobile : la data au cœur
Pour sa 10ème édition, l’étude Baromobile qui dresse le profil des mobinautes français et analyse leurs comportements face à ces écrans, a notamment choisi de pointer pour la première fois le niveau de conscience face à la « data connexion ». Selon cette étude réalisée par OMD (Omnicom Media Group), associée pour l’occasion à S4M, expert du drive-to-store, 75% des personnes interrogées disent savoir parfaitement que leurs centres d’intérêts sont récupérés pour adresser de la publicité personnalisé, 70% la position géographique ou encore 70% l’historique de navigation. De même, le panel affirme à 81% activer les fonctions de géolocalisation sur son appli pour de la localisation/itinéraires, pour des services (61%) ou encore les réseaux sociaux (46%) et l’info (30%). Parallèlement, 40% des sondés (15-60 ans) se disent réfractaires au fait d’échanger data contre contenus gratuits tout comme 45% n’envisagent pas du tout d’échanger leur data contre de la publicité personnalisée. Tout de même, 21% se disent prêts à payer pour ne plus avoir de publicité.
M-Payment : connu mais encore peu utilisé
Dans ce contexte, le mobile en magasin ? 72% n’en font pas mystère, ils peuvent prendre en photo un produit avec leur smartphone pour le montrer à un ami ou à sa famille pour un conseil (64%) ou encore 53% pour comparer prix ou rechercher une promotion (53%). Plus loin, figurent l’achat via une appli (42%) ou encore l’utilisation des cartes de fidélité sur mobile (41%). Parmi les fonctionnalités les plus plébiscitées sur le smartphone pour du shopping : accès aux promos et réductions (61%), consultation en temps réel des stocks disponibles et réservation à distance d’un produit, à 42% chacun, et avoir des informations complémentaires sur le produit (33%). Le e-paiement ne recueillant que 24% des suffrages. Et pourtant, côté notoriété du M-Payment, pas de souci avec 91% des 15-60 ans qui le connaisse. Et dans le même temps, seuls 15% le pratiquent (19% pour le 15-34 ans). Parmi les motivations, la rapidité (71%) et la praticité (54%) alors que les freins sont à mettre au passif de la sécurité des données bancaires (68%), le risque en cas de perte ou de vol du smartphone (62%) ou encore la fiabilité même du système de M-Payment (47%).
Mixer les formats publicitaires
Le Baromobile s’est enfin adonné à l’étude sur l’efficacité des formats publicitaires mobiles. Pour ce faire, il a mis au point un indicateur d’expérience. Si le pavé et la bannière statique recueillent les meilleurs taux d’efficacité (respectivement 104 et 120) devant le pré-roll (100), l’interstitiel (93) et la bannière animée (95). Mais, paradoxe, la mémorisation d’une campagne est meilleure sur le pré-roll et l’insterstiiel, le pavé et la bannière statique se trouvant relégués en queue de peloton. « La mixité des formats est la clé de l’efficacité d’une campagne sur mobile », souligne ainsi Jean-Yves Destandau, directeur du planning stratégique d’OMD France.
Méthodologie d’échantillon France représentatif utilisant la méthode des quotas édités par l’INSEE. Le questionnaire CAWI a été adressé par email à des panelistes ayant donné leur accord préalable pour répondre à des enquêtes. Le terrain a été effectué entre le 8/11/2017 et le 15/11/2017. L’analyse a été effectuée sur un échantillon de 800 répondants utilisateurs de smartphone ou tablette de 15-65 ans.