Taxe Google : Hollande veut un accord avant la fin de l'année
François Hollande, qui a reçu lundi le patron de Google Eric Schmidt, a indiqué qu'une loi pourrait "intervenir si nécessaire" pour faire payer une taxe au moteur de recherche américain dans l'hypothèse où des négociations avec les éditeurs de presse n'aboutiraient pas. Le président de la République a "souhaité que des négociations puissent rapidement s'engager et être conclusives d'ici la fin de l'année entre Google et les éditeurs de presse". Il a ajouté, dans un communiqué, avoir "souligné que le dialogue et la négociation entre partenaires lui paraissaient la meilleure voie, mais que si nécessaire, une loi pourrait intervenir sur cette question". Le patron de Google a quitté l'Élysée peu avant 18 H sans faire de déclaration. "La visite d'Eric Schmidt était prévue depuis longtemps, a précisé un porte-parole du moteur de recherche. Il s'est rendu en France à de nombreuses occasions pour y rencontrer le chef de l'Etat et des membres du gouvernement, afin d'échanger avec eux sur la contribution d'internet à la création d'emplois et au rayonnement de la culture française dans le monde". Fleur Pellerin, ministre déléguée au numérique, qui était au côté de François Hollande lundi après-midi à l'Elysée, préférerait se passer d'une "Google Lex" et prône "une discussion apaisée".