Evènementiel : perspectives du marché
Dans une étude, Xerfi se penche sur les enjeux et facteurs de mutation de la profession. Xerfi vient de publier une étude sur le thème "Agences de communication événementielle - perspectives du marché à l’horizon 2015 ; enjeux et facteurs de mutation de la profession".
Il apparaît que, globalement, les annonceurs ont dépensé 2,6 milliards d’euros dans l’événementiel l’an dernier, soit une hausse de 2,4%. Mais les tensions durables entre les annonceurs et les agences ont contribué à fragiliser leurs résultats économiques. Quelle que soit leur taille, les agences du panel Xerfi ont ainsi affiché une dégradation de leurs performances d’exploitation. Entre 2004 et 2010, leur taux d’excédent brut d’exploitation a chuté de 3 points pour les petites agences (CA inférieur à 700 000 euros) et de 4 points pour les plus grandes (CA supérieur à 3 millions d’euros) pour atteindre respectivement 1,8% et 6,4% de la marge brute. Les agences de grande taille sont ainsi les seules à avoir vu leur marge brute progresser (+50,2%) grâce à leur capacité plus importante à absorber leurs charges et s’adaptent plus vite en cas de retournement de l’activité tout en bénéficiant d’un pouvoir de négociation plus élevé que les structures de taille plus modeste. L’augmentation des mises en compétition, des consultations de plus en plus tardives et la santé financière parfois affaiblie des annonceurs expliquent en grande partie cette situation. Sans oublier les pressions tarifaires des clients qui ont forcé les agences à revoir leur prix à la baisse ou à limiter leur augmentation. Dans ces conditions, à l’horizon 2015, la santé financière du marché restera délicate. Selon une prévision de Xerfi, les dépenses liées à l’événementiel progresseront à un rythme modéré, de l’ordre d’environ 2% par an à l’horizon 2015.
