Pluralisme : le SCRP s'inquiète des nouvelles règles de l’ARCOM
Le Syndicat du Conseil en Relations Publics (SCRP) s’alerte dans un communiqué du “flou des conditions d’application effectives” des nouveaux critères de contrôle du pluralisme par l’Arcom. Il questionne les “implications de ces modalités pour les professionnels des Relations Publics dans leur collaboration avec les médias”. Dans sa délibération du 17 juillet, l’Arcom a indiqué “apprécier l’existence éventuelle d’un déséquilibre manifeste et durable dans l’expression des courants de pensée et d’opinion” en s'appuyant sur “un faisceau d’indices : la diversité des intervenants, des thématiques et des points de vue exprimés”.
Il s’inquiète également de la tenue, supposée, de registre par les médias puisque l’Arcom a indiqué qu’il "n'est pas question pour le régulateur ni de cataloguer, ni de ficher, ni d'étiqueter les intervenants - animateurs, journalistes, invités". Le SCRP, qui souhaite prendre part à la définition de ces modalités, s’interroge : “en tant que contributeurs à la fabrique d’une information qui se doit d’être fiable et sincère, quelles relations entretiendrons-nous demain avec les médias audiovisuels ? Dans quelle mesure pourrons-nous continuer à pratiquer les relations médias audiovisuels sans tenir nous-même des registres sur la variété des sujets ou thématiques abordés par nos clients et de la diversité des points de vue exprimés sur ces thématiques ?”