Les journalistes médias apportent leur soutien à Sandrine Bajos et Sandrine Cassini

Les deux journalistes ont été mises en examen à la suite d'une plainte du groupe Lagardère. Dans un communiqué publié hier, l'Association des journalistes médias a apporté son soutien à deux de ses membres, Sandrine Bajos et Sandrine Cassini, mises en examen à la suite d'une plainte du groupe Lagardère pour un article paru dans La Tribune en juillet dernier.

Le bureau de l'AJM rappelle dans ce texte "que le droit à la critique fait partie intégrante de l'exercice du métier de journaliste, ainsi que l'a rappelé la charte d'éthique professionnelle, actualisée en mars 2011, qui dit explicitement qu'elle "tient l'esprit critique, la véracité, l'exactitude, l'intégrité, l'équité, l'impartialité pour les piliers de l'action journalistique". " Sans préjuger des conclusions de la justice ",  le bureau de l'AJM rappelle que " les journalistes qui suivent l'industrie des médias sont tout particulièrement exposés à d'éventuelles pressions, compte tenu de la nature même du secteur qu'ils sont amenés à couvrir ".