IREP : les recettes pubs nettes en recul de 4,5% au 1er trimestre
Un léger mieux, sans être vraiment brillant. L'Institut de recherches et d'études publicitaires (IREP) a en effet présenté mercredi matin les tendances du marché publicitaire sur les trois premiers mois de 2014 comparées à la même période 2013, qui s'était révélée particulièrement « catastrophique », selon l'expression de Philippe Legendre, directeur délégué de l'IREP. Ainsi, les recettes publicitaires nettes des médias qui ne tiennent pas compte ici de l'internet diminuent-elles de -4,5% au premier trimestre 2014, à 2,1 milliards € contre 2,08 milliards un an plus tôt. L'institut qui prend soin de souligner que ses statistiques, pour 2012 et 2013, montrent que les recettes d'internet « apportent environ 2 points de croissance » et dans l’hypothèse où sa progression au 1 trimestre 2014 « se situerait dans la tendance 2013, la baisse enregistrée serait ramenée à -3% environ », assure-t-il. Concernant les médias historiques, la baisse des recettes atteint -3,2% vs -9,2% à la même période de l’année précédente.
La TV stable
Dans le détail, c'est le cinéma qui affiche la plus forte progression (+14,7%) au premier trimestre 2014 avec des recettes pubs nettes 17 millions €, devant la radio (+0,8%) avec 123 millions € et la télévision qui reste stable (+0,1%), à 715 millions €. A noter pour la TV, la progression de 0,5% pour les espaces classiques (675 millions €). La publicité extérieure, quant à elle, limite les dégâts (-1,5%, à 239 millions €). En son sein, l'activité Transport progresse de +2,6% tandis que le Shopping (malls, chariot, instore paid) dévisse à -7%. L'Outdoor est pour sa part en recul de -3,8%, à 84 millions €.
Baisse de 1,5% en 2014 maintenue
La presse, au global, n'échappe pas plus à la tendance baissière et enregistre -9,1% au 1er trimestre 2014 vs -10,6% sur la même période 2013. Les recettes publicitaires nettes des magazines sont en recul de -9,8% (204 millions €) tout comme celles des quotidiens régionaux ( -9,6%, à 182 millions €) et des hebdomadaires régionaux (-7%, à 29 millions €). La presse quotidienne gratuite d'information, après avoir enregistré -16,2% au 1er trimestre 2013, affiche -9,8%, à 19 millions €. Enfin, les imprimés sans adresse progressent de +0,5% (153 millions €) tandis que les courriers publicitaires décrochent (-12,9%, à 304 millions €. Dans ce contexte, l'IREP maintient sa prévision de recul du marché 1,5% sur l'année 2014.
