Groupe Marie Claire : un pôle parental nommé Magicmaman
Racheté en 2009 par le groupe Marie Claire (GMC), le site Magicmaman avait procédé en 2015 au rapprochement de sa rédaction avec celle de Famili pour s’exposer sous une marque commune Famili Magicmaman. L’étape suivante vient d’être franchie avec la fusion des deux noms en un seul pour devenir la marque parentale de GMC : Magicmaman. « Nous faisons de Magicmaman le féminin des jeunes mamans », explique Amalric Poncet, directeur général délégué chargé des affaires digitales et du pôle parental de GMC, fondateur de Magicmaman. Dès le 7 mars prochain, le bimestriel nouvelle manière se refait une beauté avec un nouveau logo, une nouvelle maquette ainsi qu’un site internet tout en responsive design pensé « mobile first ». Avec sa nouvelle signature, « Magicmaman, auprès de vous à chaque instant », le titre se veut le réceptacle, selon sa directrice de la rédaction Olivia Strigari, d’un mélange « d’innovation, de qualité, de proximité et de bienveillance ». Dans les faits, et dans le cadre d’une véritable « plateformisation des contenus », selon le directeur général délégué, la rédaction fait place sur le site à des pôles de contenus chauds et froids tandis que la place du community manager de la marque est renforcée, le pôle vidéo « repensée et intégré ». Une marketplace baptisée SoTrendoo sera en outre disponible dès fin mars avec l’ambition de « rapidement » atteindre les 100 000 € de chiffres d’affaires pour en envisager la viabilité à terme, souligne M. Poncet. Une division Evénement sera aussi intégrée à la rédaction alors qu’une appli de suivi de grossesse et du développement de l’enfant sera créé.
Vers un cycle de croissance de 15-20%
En 2016, les revenus digitaux de Famili Magicmaman ont représenté 60% des revenus alors que le print a représenté 40%. Avec un chiffre d’affaires en hausse de 5%, « moins qu’espéré » note toutefois Amalric Poncet, le CA print a été en recul de 6% sur la période tandis que le CA digital progressait de +10%. Si le display classique a baissé « sous l’influence conjuguée du programmatique et de la lassitude face aux formats publicitaires intrusifs », relève le dirigeant, les Opérations spéciales ont quant à elles d’ores et déjà représenté « 40% du CA de la marque ». Les Opérations spéciales bi-media ont pour leur part cru de +11%. A l’horizon 4-5 ans, Amalric Poncet table « sur un cycle de croissance de 15-20% si l’on arrive à mettre en place toutes les briques de notre nouvel écosystème Magicmaman », ambitionne-t-il.