52% des Français incapables de vivre sans smartphone
Orange a dévoilé les résultats de la seconde édition de son observatoire des usages du digital, réalisée par Opinion Way. L’étude a pour objectif de mieux connaître les pratiques connectées des Français et de les mettre ainsi en perspective avec d’autres pays. Plus de 11 800 personnes ont été interrogées dans neuf pays dans le monde (Corée du Sud, Côte d’Ivoire, Egypte, Espagne, Etats-Unis, France, Maroc, Royaume-Uni, Sénégal). Parmi les enseignements de l’étude, on apprend que les outils digitaux sont devenus indispensables avec 67% en moyenne des personnes interrogées déclarent qu’ils ne peuvent vivre sans internet et 61% en moyenne des personnes interrogées ne peuvent vivre sans leur smartphone : autour de 53% dans les pays occidentaux (52% en France), et encore plus en zone Afrique (81% en Côte d’Ivoire) ou en Corée du Sud (62%).
A l’inverse, les réseaux sociaux apparaissent plus superflus : 75% des utilisateurs digitaux français et espagnols pourraient s’en passer, 82% des américains. Notons que les pays du continent africain en sont moins détachés, ayant une utilisation peut-être plus récente, et sans doute plus utilitaire. « Il est cependant observé que le digital apporte tellement de bénéfices à ses utilisateurs qu’ils surpassent ces craintes », indique l’étude. Aussi, l’usage intense du digital provoque un besoin croissant de déconnexion , même ponctuel : plus de 8 personnes sur 10 ont besoin de se déconnecter. Paradoxalement les individus ont du mal à concrétiser cette aspiration.
Les enjeux de la pollution numérique posent la question de l’obsolescence programmée des supports digitaux. Les utilisateurs notamment en France pour 29% se déclarent aujourd’hui tout à fait prêts à renouveler moins souvent leurs terminaux. Dans les pays occidentaux, le recyclage se révèle être une pratique bien intégrée : un utilisateur sur trois déclare le faire. Enfin, l’inclusion numérique est un sujet considéré comme important par la majorité des interviewés : il devrait même être une priorité nationale pour 72% des utilisateurs digitaux français et 87% des espagnols. Les utilisateurs ont de plus en plus conscience des risques potentiels : hyper connexion, sentiment d’insécurité autour des données personnelles, rupture du lien social.
Pour découvrir l’étude et sa méthodologie, c’est par ici.