Comprendre le jeu d'équipe
Cher public, laisse-moi te dire que tu t’apprêtes à lire un éditorial exceptionnel, et je pèse mes mots. Car oui, je vais te parler de sport, et de rugby en particulier, discipline à propos de laquelle mes compétences sont tout à fait inexistantes. Et n’essaye pas de m’expliquer, c’est un peu comme pour le jeu d’échecs, nombreux sont ceux qui ont tenté, personne n’y est jamais arrivé. Je suis un peu le Homer Simpson du ballon ovale, si tu vois ce que je veux dire. Et pourtant, j’ai assisté hier à un match qui m’a enthousiasmé, bien qu’une fois de plus, les explications de mon connaisseur de voisin ne m’aient en rien éclairé. Invité (évidemment diront les langues pas si mauvaises que ça) à cette rencontre j’ai pu observer l’équipe de France écraser ses adversaires. Mais ce n’est pas ça qui m’a enthousiasmé – désolé – mais le fait que pour une fois, je regardais toujours au bon endroit, puisqu’il n’y avait que les joueurs en bleu qui faisaient le match. Et j’ai ainsi pu observer le miracle de voir ce jeu d’équipe se déployer aux abords des lignes adverses. C’était beau comme un tableau vivant. Oui, quand je suis enthousiaste, je ne fais pas semblant. Bref, c’était un travail d’équipe exceptionnellement intéressant à observer. Et cela me donne l’occasion de faire une habile (?) transition pour encourager une autre équipe qui débute aujourd’hui, celle de la Tribune. Bienvenue le dimanche, où nous sommes déjà quelques-uns à jouer. Le terrain n’est pas facile, mais il donne de grandes satisfactions. À vous de jouer. Et que le pluralisme gagne.