Brand Safety
Suite à un problème technique, l’édito de la Matinale Week-End n’est pas accessible ce matin. Nous le republions ici.
Soyons clairs, j'aurais préféré ne pas parler d'Hanouna ce dimanche. Non que le bonhomme me soit antipathique ou l'inverse, il ne m'intéresse pas. Il incarne une représentation du divertissement télévisuel du moment comme ont pu l'être nombre de ses prédécesseurs. Chaque génération a eu son lot de scandales, de provocations, de dérapages non contrôlés. Mais, quelle que soit l'époque, ces animateurs sont choisis et – bien – payés pour jouer ce rôle, et en cela le dernier en date ne diffère pas des autres. En pire, mais disons que c'est l'époque. Non, si finalement cet édito est consacré à ce sujet, c'est parce que faute d'un CSA efficace, c'est aux annonceurs qu'il revient de jouer au gendarme. Pendant que la procédure de sanctions s'enclenche au rythme administratif, les marques et leurs agences frappent là où ça fait mal : au porte-monnaie. Et pas seulement pour des questions de morale, mais aussi de " brand safety ". De même que s'afficher sur YouTube aux côtés d'une vidéo inappropriée nuit à la marque, apparaître dans l'écran de coupure d'une émission décriée peut avoir un effet pervers. Quant à savoir qui gagnera, ce serait formidable de dire que ce sera la qualité des contenus. Mais ne rêvons pas.