Les usages mobiles des particuliers vs les professionnels
Open, en partenariat avec EBG et Testapic, vient de réaliser la première édition d’un baromètre consacré aux applications mobiles. En ligne de mire, la volonté de déceler les usages mais également les attentes des consommateurs, d’une part, et de mettre en lumière les pratiques et autres objectifs des marques de l’autre. Et ainsi « permettre aux stratèges de la mobilité de parvenir à identifier les attentes des mobinautes et d’y répondre », souligne un communiqué. Dans le cadre de ce « Baromètre des Usages Mobiles », 367 professionnels et 1 003 utilisateurs ont répondu aux mêmes questions. Parmi les enseignements de ce véritable « regard croisé » : 41% des utilisateurs déclarent que la consultation d’un site mobile est susceptible de les amener à télécharger une application ; la lenteur est le premier motif de désinstallation d’une application pour 73,7% des mobinautes vs 31,7% des professionnels (graphique 1) ; l’innovation, première raison qui fait la réussite d’une application pour les utilisateurs, n’occupe que la 3ème position pour les professionnels ; 5 notifications par jour et par application sont tolérées par les utilisateurs alors que les professionnels pensent devoir se limiter à 2 toujours selon les utilisateurs, la réussite d’une application est conditionnée par l’innovation (notée 8,2/10) tandis que les professionnels misent sur une fonctionnalité originale et unique (8,4) pour l’avenir, les mobinautes plébiscitent ceux liés à la maison connectée (61,9%) alors que les marques se concentrent sur le paiement mobile (71,1%).
On apprend également dans cette étude qu’en moyenne, 36 applis sont installées sur le smartphone ou tablette, que 15 sont utilisées quotidiennement, 3 à 4 sont installées chaque mois pour 2 à 3 désinstallées. Sans véritable surprise, les sondés mettent en avant le secteur bancaire comme étant le plus pertinent pour la création d’une appli avec 84,1% devant les réseaux sociaux (74,4%), les transports (72,5%), la cartographie et aide à la conduite (69,7%) et les médias (67,7%). L’intégralité de l’étude est consultable ici.