Gemini AI de Google bientôt sur les iPhone ?
Apple est en négociations avancées avec Google pour intégrer le puissant système d'intelligence artificielle interactive de ce dernier, Gemini AI, sur ses iPhone, a rapporté lundi Bloomberg News. Si elle est confirmée, cette décision apporterait une réponse à l'une des grandes questions concernant la stratégie en matière d'IA du fabricant d'iPhone. Celle-ci a été critiquée comme étant à la traîne par rapport à celle de ses rivaux. Interrogé par l'AFP sur ces discussions, Apple n'avait pas répondu lundi matin. Le cours d'Alphabet, maison mère de Google, grimpait 6% à la suite de ces informations vers 16h GMT. Celui d'Apple montait de 2%. Apple cherche à s'associer à Google pour la mise à jour de la nouvelle version de son système d'exploitation iOS, qui sera probablement présent sur son prochain iPhone, attendu plus tard cette année.
Apple a également eu des discussions avec OpenAI, le créateur de ChatGPT, pour s'associer sur l'IA générative, indique encore Bloomberg. Le PDG d'Apple, Tim Cook, a affirmé le mois dernier qu'il y avait des mises à jour majeures en préparation sur le front de l'IA. Toutefois, certains observateurs pourraient être déçus que le groupe à la pomme s'associe à d'autres pour livrer de l'IA. "Pour Google, tout accord hypothétique avec Apple pourrait signifier qu'ils possèdent en fait l'IA générative des appareils mobiles (Android + iOS)", estime Colin Sebastian, analyste chez Baird. "Cela signifie également qu'Apple pourrait ne pas être en mesure de rattraper les leaders de l'intelligence artificielle générative, du moins pas pour la prochaine génération d'appareils", ajoute-t-il dans une note.
Des anciens partenaires
Apple et Google sont déjà engagés dans un partenariat sur un moteur de recherche. Aux termes de cet accord, Google paye des milliards de dollars chaque année à Apple pour donner au moteur de recherche une place de choix sur l'iPhone. Cet accord de longue date sur les moteurs de recherche fait l'objet d'un procès historique de la part du ministère américain de la Justice pour violations présumées des lois antitrust.