''La route de ma vie'' : la Sécurité Routière la parcourt avec DDB Paris
On a en tous une. Une route que l'on connaît par coeur. Qu'on l'aime ou qu'on la déteste, elle est tellement là tout le temps, qu'on ne la voit plus vraiment. Nous nous y sentons en confiance. Comme en pilotage automatique. Pourtant elles sont les plus accidentogènes selon la Sécurité Routière. Chaque année, 1 900 personnes perdent la vie sur ces routes qu'elles connaissent si bien. C'est plus de la moitié du nombre de morts en 2017. DDB Paris, l'agence digitale de la Sécurité Routière depuis 18 mois, dévoile "La route de ma vie" visible au cinéma (537 salles) et en digital. "A l'origine, le film était prévu pour une diffusion exclusivement digitale" explique Vincent Léorat, vice président de DDB Paris, "devant le résultat très cinématographique, à la fois dans sa construction et dans sa mise en scène, la Sécurité Routière a décidé de le montrer dans le salles de cinéma". Une joie pour le duo Sonia Dos Santos (CR) et Julien Beuvry (DA) qui ont travaillé avec le collectif de réalisateurs argentins Pantera (qui a déjà signé des campagnes pour Nike, Mercedes, Rebook ou Adidas). "Ce n'est pas facile de réaliser un plan séquence d'1m30" disent-ils de concert, "nous voulions nous approcher le plus possible du teaser d'un long métrage. Avec la volonté d'installer un suspense. Une émotion universelle. On a tous une route qui ressemble à celle-ci. Insouciante et d'une effroyable banalité". Le film fait partie des messages transversaux de prévention de la Sécurité Routière (comme l'usage du mobile, des excès de vitesse, d'alcool etc.), mais c'est la première campagne sur cet axe des routes de "tous les jours" ou connues. L'une d'une subtilité du film, outre sa simplicité esthétique et émotionnelle, réside dans l'absence de mention à la limitation de vitesse à 80km/h sur les routes secondaires (ndlr : 116 vies épargnées selon le Premier Ministre dans une conférence de presse le 28 janvier dernier). Le film évoque la vigilance avant tout.