Euro RSCG laisse place à Havas Worldwide

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Disparition de la marque Euro RSCG, nomination de Yannick Bolloré, résultats semestriels, déclaration de Jacques Séguéla sur un rapprochement « Havas/Vivendi »… Ce fut une fin de semaine chargée pour le groupe Havas. Rappel des faits. Ce week-end marquait en effet, tel que cela était annoncé depuis plusieurs mois, la fin de la marque Euro RSCG, qui disparaît au profit de l’appellation Havas Worldwide. La veille, vendredi, le groupe procédait à la présentation de ses résultats semestriels, présentation en marge de laquelle il a officialisé la nomination de Yannick Bolloré comme directeur  général délégué. La direction générale de Havas est donc désormais assurée par David Jones (photo), Yannick Bolloré et Hervé Philippe, tous deux directeurs généraux délégués. Une fin de semaine où, par ailleurs, Jacques Séguéla n’a pas manqué de mettre son grain de sel. Interrogé sur la disparition de la marque Euro RSCG, le vice-président de Havas en charge de la création a ainsi affirmé dans une interview publiée vendredi par La Tribune, qu’il jugeait qu'une absorption de son entreprise par le groupe diversifié Vivendi était "une possibilité". La volonté de Vincent Bolloré, qui contrôle Havas et détient 2,4% du capital de Vivendi, est de "reconstruire le grand Havas (…). Cela arrivera peut-être un jour si l'on est fusionné avec Vivendi. C'est une possibilité"

. Concernant les résultats semestriels, le groupe a fait état d’un un bénéfice net en hausse de 5,7% au premier semestre, à 56 millions d'euros, tandis que son chiffre d'affaires a connu une progression de 8,4% sur un an à 829 millions d'euros. La croissance organique ressort, quant à elle, à +2,7% pour les six premiers mois de l'année. Par zones, au cours des six premiers mois, l'Europe a réalisé une croissance de 1,5% et la Franceaffiche +2,6% (contre +1,7% un an plus tôt) « grâce aux activités média, publicité et communication santé ». La croissance de l'Amérique du nord « est positive grâce au dynamisme des activités digitales, santé et publicité », même si « le second trimestre est pénalisé par un fort effet de base », souligne Havas.

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