BETC pense durable
L’agence présentait hier son approche du développement durable, démarche qu’elle met en œuvre autant pour elle que pour ses clients et fournisseurs. BETC affiche haut et fort son implication dans le développement durable, et le revendique dans son logo très bourdonnant.
C'est fin 2008 que l'agence lançait une démarche de responsabilité sociétale et formalisait sa stratégie de développement durable, s’engageant à mettre en application et à promouvoir les dix principes du Pacte Mondial. Mais l’agence n’a présenté qu’hier son bilan en la matière, estimant, selon les intervenants présents, « qu’il faut être exemplaire avant de prendre la parole », et « d’abord faire avant de le faire savoir ». BETC déploie son implication en développement durable sur ses trois périmètres de responsabilité : les impacts directs, sur l’entreprise ; les impacts indirects sur la production des supports de communication et enfin, l’effet des messages et de leur diffusion pour les impacts induits. Difficile de tout lister, l’agence mène ses propres expériences, réussites et échecs se côtoient dans son « laboratoire ». Quelques initiatives très DD, catégorie « impact direct » : l’opération biodiversité sur le toit qui fournit miel mais aussi légumes anciens ; diverses avancées pour lutter contre les discriminations des seniors, des juniors et des personnes en situation de handicap ; des initiatives en faveur de la qualité de vie au travail comme l’annonce mensuelle des actions Bonnes Nouvelles ou les plateaux repas BETC K mais aussi un projet de champignons de Paris cultivés au sous-sol… Côté impacts indirects, BETC a par exemple mis l’accent sur la mutualisation en post production, une rationalisation qui a permis de ramener le bilan carbone moyen à 7 tonnes équivalent CO2 par film. Elle a aussi ajouté une clause DD dans les contrats de production incluant reporting et respect des normes internationales et nationales du travail. Enfin, côté impacts induits – entendez collaboration avec les annonceurs-, BETC part désormais du principe qu’il faut « que la stratégie DD se mette au service de la marque et qu’il est temps de passer de la creative business idea à la sustainable business idea ». Elle s’engage aussi à lutter contre le greenwashing et travaille à donner une valeur culturelle et sociale à la publicité.