Compétition d’agences : bientôt le dédommagement ?

Oval

De gauche à droite : Mathieu Badie (Oval), Fabienne Gilat (Groupe ADP), Céline Jolly (Atipic), Marguerite Laborde (Mustela Global), Dimitri Dores (Linpid), Emilie Kovacs (journaliste)

Le modèle économique du secteur des agences de communication est remis en question par l’agence Oval.

Selon le baromètre 2024 d’OpinionWay pour l’AACC, une agence investit en moyenne 32.000 € par consultation, sans garantie de réussite. Pourtant, le non-dédommagement des agences persiste. Un modèle qui fragilise ses acteurs, et qui poussent des agences depuis des années à tirer la sonnette d’alarme, et même à s’engager. L’agence créative Oval s’associe ainsi à une démarche déjà initiée par l’agence Atipic, basée à Orléans, qui consiste à dédommager financièrement ses concurrents à chaque gain d’une consultation non dédommagée par l'annonceur lui-même.

Un dédommagement « symbolique mais significatif » basé sur un modèle de pourcentage dégressif avec une contribution partagée entre le budget de l’agence et celui du client : à partir de 1% du budget pour des consultations de 100 000 € avec 2 agences. Oval espère rallier un maximum d’acteurs à cette cause et créer un « mouvement durable ». L’agence a organisé une conférence de presse à Paris ce 28 janvier, réunissant plusieurs acteurs du secteur comme Mustela, Groupe ADP, LINPID Consulting et Atipic. L’objectif était de « débattre des freins et opportunité à une meilleure valorisation du travail des agences » rapporte un communiqué.

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