Cosmétologie, sensorialité et écologie

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Déchets industriels + fleurs = la bonne formule cosméto.

En période post-covid, être une marque de cosmétique clean est devenu usuel. Mais ce cahier des charges est désormais insuffisant. Cela ne permet plus de se différencier de ses concurrents et, de surcroît, les attentes des consommateurs se sont aussi upgradées.

On veut des labels à l’identité forte, qui ont une plus-value soit bien-être, soit lifestyle, soit écologique. La beauté se décloisonne, elle s’hybride. Exemple avec P. Lab Beauty qui a choisi d’affirmer son parti-pris environnemental en prenant pour actifs des déchets de l’industrie agro-alimentaire. Elle n’est pas la première. Cultiv le fait déjà en récupérant pour ses crèmes de jour des betteraves « déclassées » par l’industrie. Ici, après avoir déjà mis en place une première filière d’upcycling pour le marc de café des cafés parisiens, puis deux autres avec la coopérative des Sauniers de l’île de Ré et le Miel des Toits de Paris, le label présente six nouveaux produits formés avec de nouveaux ingrédients. Soit des eaux de citron, de kiwi et de pomme issus des usines de jus de fruits, une huile de marula provenant de la fabrication des liqueurs, une eau d’abricot à base de jeunes fruits éliminés lors des éclaircies des arbres et de l’eau de cerise des pâtisseries industrielles. P.Lab Beauty aurait pu les introduire dans des concepts bien basiques, bien écolos, elle a préféré jouer l’hybridation en vogue en surfant sur l’émotionnel. De l’Eau Solaire au Vinaigre de Beauté, elle infuse chaque texture de fleurs pour rendre chaque soin encore plus inspirationnel. Quand l’écologie flirte avec la sensorialité, le pari cosmétique est gagné.

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