Quand le budget publicitaire de Citroën se retrouve dans les coussins berlinois

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En France, environ 450 000 ralentisseurs jalonnent les routes alors que 80% d’entre eux ne respectent plus les normes en vigueur. Un risque pour les piétons, les automobilistes et leurs véhicules. Dans le lot, les coussins dits berlinois, en caoutchouc, pourtant interdits depuis 2009 car extrêmement glissants par temps de pluie, et à l’origine de nombreux accidents, sont toujours là alors que leur remplacement s’avère compliqué pour bon nombre de communes, manque de finances oblige. Citroën et BETC se sont donc accordés et ont transformé leur budget publicitaire en une source de financement afin d’aider les municipalités à remettre aux normes ces ralentisseurs problématiques. Concrètement, « plutôt que d’investir dans des panneaux en bord de route, la marque dédie un budget équivalent au remplacement de ralentisseurs illégaux par des modèles aux normes en collaboration avec les autorités locales », selon un communiqué de l’agence. La ville d’Issoire (Puy-de-Dôme) est celle qui a bénéficié des premières installations, d’autres sont en cours. Pour prolonger cette initiative, Citroën invite les mairies à se manifester via un site dédié. « Chaque demande sera étudiée », assure la marque automobile.

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