La bonne nouvelle du Slip Français
Le Slip Français démontre qu'on peut produire localement. Et même baisser ses prix.
Alors que, de nouveau, la filière textile française rencontre des difficultés, que le Made in France représente à peine 3% des 3 milliards de vêtements mis sur le marché français (source marque), le Slip Français démontre que fabriquer à grande échelle sur le territoire est possible, et peut être un succès commercial.
Ainsi, cette marque devenue iconique des sous-vêtements masculins, fondée en 2011 par Guillaume Gibault, s’est associé avec treize partenaires nationaux et même monté son propre usine de fabrication, la Bonne Nouvelle, en région parisienne. Ce déploiement de production lui a permet de produire à une autre échelle, soit 12 000 pièces par semaine, soit des volumes 3 à 4 fois plus importants qu’auparavant. Cette montée en puissance sur son modèle de boxer référence, (R)évolution a permis d’en écouler 300 000 pièces. 400 000 pièces devraient être vendues d’ici fin décembre. Ce qui a permis de baisser le prix de vente de 40 euros à 25 euros, voire 20 euros quand le boxer est vendu en pack de trois. Certes, le modèle a été un peu retravaillé pour permettre cette production à grande échelle, mais sa qualité est inchangée. La preuve est donc faite que l’on peut fabriquer industriellement, qualitativement, et français.