La consommation des ménages affiche un rebond en mai

Courbe

La consommation des ménages a connu un fort rebond en mai, en hausse de 1,5% en volume par rapport au mois d'avril, portée par l'augmentation de la consommation alimentaire (+2,4%) et de la consommation d'énergie (+3,9%), indique l'Insee.

Cette hausse de la consommation des ménages en mai fait suite à une baisse de 0,9% lors du mois précédent tandis que sur un an, la consommation des ménages est en hausse de 0,9%.    La consommation alimentaire des ménages suit la même dynamique, avec une forte hausse en mai (+2,4%) après une chute en avril (-3,2%), portée selon l'Insee par un regain de consommation de viande, de fruits et légumes, ou encore de pâtes. Malgré ce rebond, la consommation alimentaire demeure en baisse de 0,7% sur un an. Les dépenses en énergie sont l'autre principal facteur de hausse de la consommation des ménages en mai. Elles augmentent de 3,9% après avoir déjà progressé de 1,4% en avril. "Cela s'explique probablement par des températures proches des normales de saison après plusieurs mois consécutifs au-dessus des normales de saison", explique l'Insee. Sur un an, les dépenses en énergie ont progressé de 3%.    Finalement, seuls les achats de biens fabriqués sont en légère baisse (-0,3%), "sous l'effet de la baisse des achats de biens durables et des dépenses en habillement textile", note l'institut statistique. Cette dernière catégorie pèse tout de même 43% dans le total de la consommation des ménages en biens, contre 37% pour l'alimentaire et 20% pour l'énergie.

L’inflation repart à la baisse

Par ailleurs, l’'indice des prix à la consommation a progressé de 2,1% sur un an en France au mois de juin, en léger reflux après 2,3% en mai, toujours selon l'Insee. L'inflation reprend ainsi sa lente décrue après une légère bosse en mai, où elle avait progressé de 0,1 point par rapport au mois d'avril (2,2% sur un an). En juin 2023, elle atteignait encore 4,5%. Le repli constaté en juin s'explique à la fois par un "ralentissement" de la hausse des prix de l'énergie et de l'alimentation, et une évolution au même rythme qu'en mai des prix du tabac, des produits manufacturés et des services, détaille l'Institut national des statistiques et des études économiques dans cette première estimation (Insee) qui devra être confirmée mi-juillet. Le coût des produits alimentaires a grimpé de 0,8% sur un an en juin, contre 1,3% en mai ; celui de l'énergie a, pour sa part, crû de 4,8%, alors qu'il progressait encore de 5,7% un mois plus tôt. Le prix des services - une composante qui pèse plus de la moitié de l'indice des prix à la consommation - s'est apprécié de 2,8% sur un an en juin, un chiffre identique à celui de mai. Le prix du tabac a augmenté de 8,7% comme en mai tandis que celui des produits manufacturés est demeuré étale (0%). Sur un mois, l'inflation est "quasi stable" puisqu'elle s'inscrit à 0,1% entre mai et juin après avoir été nulle entre avril et mai, précise l'Insee. Indicateur de référence au niveau européen, l'indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) progresse de 2,5% sur un an en juin, après une hausse de 2,6% en mai.

À lire aussi

Filtrer par