Retour à Romans
Objectif : relancer la fabrication française de la chaussure. On commence à y croire.
Quatre ans après sa création, Faire de Lance a eu la bonne idée de présenter dans un lieu inspirant, l’Atelier Lardeur, les réalisations issues de son dispositif. Faire de Lance est une structure soutenue par l’ensemble de la filière cuir afin de mettre en relation ateliers de création et jeunes créateurs avec les fabricants les plus adaptés à leur cahier des charges. L’objectif est clair, simple, essentiel : relancer la fabrication française de la chaussure, de la maroquinerie et des accessoires de mode et revaloriser leurs métiers. L’an passé, 79 projets ont été accompagnés, permettant la réalisation de 22 prototypes et le lancement de 15 productions. Soit presque deux fois plus qu’en 2022…
Pour Sébastien Voillemin qui pilote Faire de Lance, « le succès rencontré n’est pas le fruit du hasard. Les marques et leurs créateurs sont, de plus en plus, en demande de production sur notre territoire. Le Made in France n’est pas une option ou un simple argument marketing. C’est un réel préalable à leur développement, même si cela reste, à date, complexe et chronophage à mettre en route ». D’où l’importance du réseau de Faire de Lance puisqu’il permet aux uns de trouver les fabricants les plus pertinents à leurs projets, et aux autres d’étoffer leurs carnets de commandes. Ce soir-là, dans cet ancien atelier d’imprimerie, tous ont répondu présents. Parmi les marques présentes, citons Valet de Pique, Christine Phung, RSVP, et, parmi les ateliers qui avaient fait le déplacement, Noémie Segrétain, Bellamy, Dijon Maroquinerie. On se prenait alors à rêver alors que Romans, le berceau de la chaussure, se relève de ses cendres…