On peut mettre une vie à trouver qui l'on est, et seulement quelques années pour l'oublier

Maladie d’Alzheimer, maladie de Parkinson, sclérose latérale amyotrophique, sclérose en plaques, … Les maladies neurodégénératives sont fortement invalidantes et ont un impact dévastateur sur la qualité de vie des patients et de leurs proches. Aujourd’hui, elles sont toujours incurables.

Face à ce constat, l’Institut du Cerveau et Publicis Conseil s’associent pour éveiller les consciences sur la perte d’identité qui touche les malades d’Alzheimer et appeler au legs. L’objectif ? Répondre aux défis scientifiques, médicaux et humains que présentent les pathologies du cerveau.

C’est à travers l’art que l’Institut du Cerveau et Publicis Conseil, partenaires historiques, ont choisi de représenter un sentiment largement partagé par les patients atteints de la maladie d’Alzheimer : la perte d’identité.

William Utermohlen (1933-2017), artiste peintre atteint de ce trouble évolutif, a réalisé au cours de sa vie une série d’autoportraits. Les années passent, la maladie s’aggrave. Son trait devient moins précis, les lignes de composition fléchissent et son visage même finit par disparaitre de la représentation. Un éclairage fort et précieux pour comprendre l’effet de cette pathologie sur les patients, et sur l’image qu’ils ont d’eux-mêmes.

Mieux que des mots, l’héritage artistique de William Utermohlen nous dit la nécessité de se mobiliser pour accroître les connaissances sur le cerveau, et les mécanismes à l’œuvre dans les maladies qui l’affectent.