Fin du mois et fin du monde ne s’opposent plus

Bonne nouvelle pour la planète ! Son « bien-être » ne vient plus se confronter au mur de la « fin du mois ». En tout cas chez les Français. Ceux-ci sont désormais majoritaires (52%) à penser « qu’en période de crise, il faut poursuivre les politiques d’environnement car celles-ci ne sont pas incompatibles avec la croissance et l’emploi ».

A l’opposé, seuls 44% estiment qu’au contraire « en période de crise les responsables politiques doivent avant tout s’occuper de croissance et d’emploi et moins d’environnement ». C’est un retournement de situation mesuré par Odoxa (pour I Care by BearingPoint et Capital). En 2015, la même société d’études avait posé cette question aux Français et ils étaient 50% à dire qu’il fallait s’occuper moins d’environnement en période de crise versus 47% qui pensaient que les politiques d’environnement ne sont pas incompatibles avec la croissance et l’emploi.

Comme une bonne nouvelle ne vient pas seule, l’étude de 2024, intitulée « Les Français et la biodiversité » indique que plus de 8 actifs sur 10 jugent « important » que l’entreprise dans laquelle ils travaillent « privilégie le recyclage » (86%), « évite la déforestation dans ses choix d’approvisionnements » (84%) et « évalue son impact sur la biodiversité et se fixe des objectifs pour le réduire » (81%).

Méthodologie : enquête menée en ligne les 27 et 28 mars 2024, auprès d’un échantillon de 1005 Français représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’étude est consultable ici.