La théorie du donut
Une métaphore visuelle figurant dans un lexique de la soutenabilité.
Vous connaissez le donut ? Ce fameux beignet en forme d’anneau, appelé aussi « doughnut » (littéralement « noix de pâte »). Le « donut » est entré dans le Larousse français, mais, même s’il est une spécialité nord-américaine, on dit un « beigne » au Québec.
Mais tout cela n’a pas grand chose à voir avec la théorie du donut.
« La théorie du donut est un modèle économique et environnemental proposé par l’économiste Kate Raworth présentant une approche novatrice de la durabilité. Le « donut » est une métaphore visuelle qui montre deux limites critiques :
- la limite intérieure représente les besoins de base de l’humanité que l’on pourrait nommer “les fondements sociaux” : la nourriture, l’eau, l’énergie, la santé, l’égalité des sexes, l’emploi, l’équité sociale, la résilience, la représentation politique, l’éducation et le revenu,
- la limite extérieure symbolise les 9 limites planétaires, telles que le changement climatique et la perte de biodiversité.
L’objectif est de maintenir l’activité économique et la qualité de vie des individus à l’intérieur de ces deux limites et donc répondre aux besoins de tous au sein des limites de notre planète. La théorie du donut encourage une approche de développement durable qui prend en compte à la fois les besoins humains fondamentaux et la protection de la planète. Elle est devenue un outil utile pour repenser la croissance économique de manière plus équilibrée et respectueuse de l’environnement. »
Cette définition est extraite du nouveau « Pense pas bête » du SRI, consacré à la Sustainability (ici des mots français existent : durabilité ou soutenabilité).
Ce « Pense pas bête Sustainability » fait suite au « Pense pas bête » sur l'Attention du SRI. Il est téléchargeable ici.