La compil' des infos média de l'été que vous avez manqué

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En l'absence de la Matinale de CB News du 24 juillet au 21 août, l'actualité des médias n'a pas pris de pause estivale. Petite compilation d'informations non-exhaustive avec Prisma Media, Disney+, Canal+, Michel Drucker, Altice Media, Laure Adler, BBC, France Télévisions, TF1, M6, Vivendi, Reporters sans frontières, l'IA, Spotify ou encore C8.

- Prisma Media (Vivendi) s'apprête à racheter le groupe Côté Maison, éditeur spécialisé dans la décoration haut de gamme, a-t-il annoncé. "Prisma Media annonce entrer en négociations exclusives avec le groupe Côté Maison en vue de l'acquisition de 100% du capital", indique le groupe de presse magazine dans un communiqué. La conclusion de la transaction, dont le montant n'est pas dévoilé, "est attendue pour le second semestre 2023, après consultation des instances représentatives du personnel", est-il précisé. Cette acquisition, après celle de l'éditeur Milk fin mai, "s'inscrit pleinement dans la stratégie de Prisma Media de bâtir un pôle décoration et luxe ambitieux", explique le groupe. Côté Maison, fondé il y a plus de quarante ans, est l'éditeur de trois magazines bimestriels (Maison Côté Sud, Maison Côté Ouest, Vivre Côté Paris) et d'un semestriel (Maison Côté Est). Le groupe, qui a réalisé un chiffre d'affaires d'environ 7 millions d'euros en 2022, possède en outre une plateforme de e-commerce dédiée à la vente d'articles de décoration et de mobilier et développe également des activités événementielles, détaille Prisma Media.

- La formule d'abonnement avec publicité de la plateforme de streaming vidéo Disney+, moins chère que son offre classique, sera lancée le 1er novembre en France et dans huit pays d'Europe, en même temps qu'une formule Premium, a-t-elle annoncé. En France, cet abonnement coûtera 5,99 euros par mois, contre 8,99 euros (ou 89,90 euros par an) pour la formule sans pub actuelle. Les abonnés actuels auront toutefois une démarche à faire s'ils ne veulent pas payer plus cher qu'à présent. En effet, le 1er novembre, tous les abonnés seront basculés sur une autre nouvelle offre, baptisée Premium, plus chère (11,99 euros par mois ou 119,90 par an, pour un nombre d'écrans supérieur et une meilleure résolution). S'ils ne souhaitent pas payer ce prix, ils pourront "passer à l'abonnement standard ou à l'abonnement standard avec publicité". S'ils ne le font pas, ils "seront facturés au nouveau tarif à compter du 6 décembre ou après cette date", a précisé la plateforme dans un communiqué. Outre la France, ces nouvelles formules seront lancées au Royaume-Uni, en Allemagne, en Suisse, en Italie, en Espagne, en Norvège, en Suède et au Danemark.

- Canal+ a annoncé avoir acquis les droits de diffusion du Championnat d'Arabie saoudite de football.    L'accord court "pour les deux prochaines saisons" pour l'Hexagone et l'Afrique, précise le communiqué du groupe. La saison 2023-2024 a débuté le 11 août. Canal+ diffusera deux rencontres par semaine sur ses antennes. L'Arabie saoudite a lancé les grandes manoeuvres pour exister sur la scène planétaire du football en attirant plusieurs de ses stars dans son championnat, à commencer par le Portugais Cristiano Ronaldo, arrivé à Al-Nassr en janvier.

- Michel Drucker, 80 ans et bientôt 60 ans de carrière à la télévision, pourrait prendre sa retraite à l'été 2025, comme il l'a pour la première fois confié dans les colonnes du quotidien régional Var-Matin. "J'aimerais aller jusqu'à la fin du deuxième mandat de Delphine Ernotte (NDLR : la présidente de France Télévisions), (...) après ça serait le bon moment d'arrêter l'animation", a expliqué l'animateur de l'émission "Vivement dimanche", dont le retour à l'antenne est prévu le 27 août, sur France 3. Il avait dû interrompre son émission hebdomadaire en février, quelques semaines avant d'être opéré une seconde fois du cœur. "Il va me falloir beaucoup de courage pour débrancher", concède Michel Drucker, dont le contrat actuel avec le groupe de télévisions public court jusqu'en 2024, en rappelant avoir toujours voulu "ne pas faire le combat de trop et partir au top".

- Patrick Drahi, patron du groupe Altice, a annoncé le 8 août dernier que sa "seule priorité" pour sa branche Altice France (SFR, BFMTV) était d'alléger sa dette, d'actuellement 23,8 milliards d'euros.    Devant des analystes, l'homme d'affaires a promis une importante réduction du poids de la dette, notamment par des cessions d'actifs non stratégiques et une réduction des investissements, alors que son empire des télécoms et de médias est fragilisé par un scandale de corruption au Portugal.  Après avoir longuement défendu la qualité de l'équipe dirigeante de sa branche française, l'un des piliers de son groupe, le milliardaire franco-israélien a précisé vouloir vendre "certains actifs non essentiels", en citant notamment des "data centers", afin de réduire la dette. Leur vente a été ralentie par l'affaire au Portugal, ont indiqué les responsable mardi. Altice France, qui n'est plus cotée, a connu un deuxième trimestre difficile avec une baisse de son chiffre d'affaires de 2,6% sur un an, à 2,77 milliards d'euros, ont précisé les dirigeants du groupe. En particulier les recettes de sa petite branche médias (BFMTV, RMC...) ont baissé de 5,3% à 89 millions d'euros, et celles de sa branche télécoms (SFR) ont reculé de 2,5% à 2,68 milliards d'euros, en raison d'une baisse du nombre de clients. Le bénéfice opérationnels (EBITDA) a également baissé de 5,7% au 2e trimestre, à 1,02 milliard, surtout dans la branche média. L'homme d'affaires a expliqué qu'il se sentait "trahi et trompé par un petit groupe d'individus", après l'arrestation au Portugal de son bras droit et cofondateur d'Altice, Armando Pereira. Ce dernier a été arrêté à Lisbonne le 13 juillet et mis en examen dans le cadre d'une enquête pour corruption et blanchiment. "Nous avons immédiatement suspendu une quinzaine de personnes au Portugal, en France et aux Etats-Unis", à la suite d'une enquête interne, avait-il annoncé en promettant de faire "toute la transparence" sur cette affaire.

- Laure Adler, ex-figure emblématique de France Inter, va publier une chronique dans le magazine culturel Les Inrockuptibles dès la rentrée, a annoncé le mensuel dans un communiqué. Laure Adler, qui a quitté fin juin la radio publique, où elle présentait l'émission "L'Heure bleue" depuis 2016, va reprendre la plume pour l'hebdomadaire avec "Hors-champs", une chronique baptisée "comme son ancienne émission sur France Culture", a fait savoir le journal. "La journaliste, productrice et autrice aura carte blanche et racontera ses pérégrinations culturelles, intellectuelles et combatives", précise-t-il. Sa première chronique sera publiée dans le numéro des Inrocks à paraître le 23 août.

- La BBC a annoncé la vente de ses studios d'enregistrement Maida Vale à Londres, rendus célèbres pour y avoir vu défiler des groupes cultes lors d'émissions devenues légendaires. La BBC a indiqué dans un communiqué avoir vendu les studios - qu'elle avait acquis en 1933 - aux producteurs britanniques Tim Bevan et Eric Fellner ainsi qu'au compositeur Hanz Zimmer et à son partenaire de toujours dans les affaires, Steven Kofsky.

- Un nombre record de 42,5 millions de téléspectateurs ont regardé le Tour de France pendant au moins une minute sur les antennes de France Télévisions, permettant à France 2 d'arriver en tête des audiences sur les trois premières semaines de juillet, a annoncé lundi le groupe public. La Grande Boucle, remportée par le Danois Jonas Vingegaard et rythmée par son duel avec le Slovène Tadej Pogacar, a enregistré sa meilleure audience moyenne l'après-midi sur France 2 depuis 2011, avec 4,2 millions de téléspectateurs (+130.000 par rapport à 2022), pour 44,1% de part d'audience (PDA), selon les chiffres Médiamétrie rapportés par France Télévisions dans un communiqué. Elle permet ainsi à France 2, qui diffusait l'événement à partir de 15h, "d'être première chaîne de France pour les 3 premières semaines de juillet avec une PDA de 19,2%", est-il souligné. La meilleure audience moyenne concerne "l'étape du 16 juillet entre Les Gets Les Portes du Soleil et Saint-Gervais Mont-Blanc avec 6,3 millions" de téléspectateurs et "un pic historique à 8,7 millions soit la 2e meilleure étape des 20 dernières années". De son côté, France 3 a rassemblé, entre 13H et 15H, 2,4 millions de téléspectateurs en moyenne pour une PDA de 23,8%, en léger recul par rapport à l'année dernière (2,5 millions de téléspectateurs, 24,3% de PDA). L'émission "Vélo club" enregistre par ailleurs sa meilleure audience depuis 2019 avec 2,3 millions d'adeptes et 24,5% de PDA en moyenne. Sur le numérique (France.tv, Francetv sport et franceinfo), France Télé revendique en outre un nouveau record de 22 millions de vidéos vues. Du côté des chaînes payantes, 3,7 millions de personnes ont regardé au moins 10 secondes du Tour sur Eurosport, chaque étape ayant réuni 112.000 téléspectateurs en moyenne sur Eurosport 1 (contre 120.000 en 2022). France Télévisions, également producteur TV du Tour de France, et Amaury Sport Organisation (ASO), organisateur de la course cycliste, ont annoncé dimanche le prolongement de leur partenariat jusqu'en 2030.

- Le groupe TF1 a annoncé un plan devant lui permettre d'économiser plus de 40 millions d'euros à partir de 2025 et a resserré les coûts de ses programmes, afin de compenser la baisse du marché publicitaire. Cette annonce intervient alors que le groupe de télévision a vu son bénéfice net fondre de 20% au premier semestre, à 101 millions d'euros, tandis que ses ventes ont baissé de 12,5%, à 1 milliard d'euros, malgré une progression des audiences sur la cible commerciale, selon un communiqué.  Comme son concurrent M6, TF1 subit essentiellement la baisse des investissements des annonceurs provoquée par le contexte inflationniste, qui fait diminuer son chiffre d'affaires publicitaire de 8,5%, à 746 millions d'euros.  Mais les revenus hors publicité baissent également, notamment ceux issus de la production audiovisuelle de Newen, en recul de 24,7 millions d'euros sur un an en raison notamment d'une "baisse de l'activité avec France Télévisions" et de l'arrêt de l'activité de la plateforme de streaming Salto, qui achetait certains contenus. Newen fournissait notamment à France 3 la série "Plus belle la vie", diffusée de 2004 et 2022, et que TF1 a annoncé vouloir relancer début 2024. Seule la publicité numérique via l'application myTF1 a progressé, alors que le groupe, comme M6, pousse les feux sur le segment du streaming gratuit via cette plateforme.  Pour sauvegarder ses marges, le groupe a abaissé son budget d'achat de programmes de 36,7 millions d'euros (-8,3%) et compte optimiser ses coûts de fonctionnement pour "atteindre progressivement plus de 40 millions d'euros d'économies de charges opérationnelles à partir de 2025", selon le communiqué. Ces économies ne passeront pas par un plan de départs volontaires, a expliqué Rodolphe Belmer, PDG du groupe, lors d'une conférence téléphonique, mais notamment par une rationalisation des achats externes et de l'immobilier. Pour le second semestre, TF1 espère voir le marché publicitaire revenir progressivement au niveau de 2022 et profiter de la diffusion du Mondial de rugby organisé en France, tout en continuant de "faire preuve d'agilité sur le coût des programmes".

- Le groupe M6 a vu son bénéfice net augmenter de 14,5% au premier semestre, à 106,5 millions d'euros, en dépit d'une baisse de ses revenus publicitaires, selon un communiqué. Il a profité de cette publication pour annoncer un accord de négociations exclusives avec Prisma Media, premier groupe de presse magazine en France détenu par Vivendi, afin de lui céder après l'été son pôle de médias et services thématiques en ligne, qui comprend notamment les sites Cuisine AZ, Passeport Santé et Turbo. Aucun montant n'a été avancé pour cette opération qui devrait se traduire par une contribution positive au résultat net de l'entreprise. Au premier semestre, les revenus du groupe ont reculé de 6,4%, à 621,9 millions d'euros, notamment pénalisés par le recul des recettes publicitaires dans un contexte macro-économique dégradé. Ces dernières ont ainsi baissé de 6% pour la télévision, qui a connu une érosion de sa durée d'écoute sur la cible commerciale des 25-49 ans par rapport au début de l'année 2022, mais elles ont mieux résisté sur les autres médias (+2,2%). Le groupe estime en outre que, même si ce marché publicitaire reste "incertain", "des éléments positifs commencent à paraître sur le second semestre", sans donner de prévisions. Sur les six premiers mois de l'année, M6 a en revanche pu profiter de l'arrêt de la plateforme Salto, qu'il détenait à parts égales avec France Télévisions et TF1 et qui avait largement grevé ses comptes l'an passé. Il a également bénéficié d'une plus-value de 4,7 millions d'euros après la cession de sa participation de 51% dans la société CTZAR, une agence de marketing d'influence.

- Le groupe Vivendi, en passe d'avaler Lagardère, a terminé le premier semestre sur une croissance tirée par sa filiale Havas, selon un communiqué. Le géant français des médias, éjecté en juin de l'indice CAC 40 après l'importante baisse de sa valorisation consécutive à la cession partielle d'Universal Music Group, a ainsi vu ses ventes augmenter de 3,7%, à 4,7 milliards d'euros, portées par les recettes du groupe de publicité (+4,9%) et par Canal+ (+3%). Il a engrangé sur la période un bénéfice net de 174 millions d'euros, en forte baisse de 64,6% par rapport à la même période en 2022, mais son résultat avait alors été gonflé par l'apport de ses titres du groupe de production audiovisuelle Banijay à l'introduction en bourse de FL Entertainment. Tous les feux semblent désormais au vert pour que l'entreprise pilotée par Vincent Bolloré prenne le contrôle de Lagardère, dont elle détient 57% après une OPA. Le président du directoire, Arnaud de Puyfontaine, a assuré n'avoir "aucun regret" sur cette acquisition. Le rapprochement des deux groupes permettra à Vivendi de passer de "10 milliards à 17 milliards d'euros de chiffre d'affaires", a-t-il ajouté lors d'une conférence téléphonique, en marge de la présentation des résultats. "Les règles de la concurrence nous ont imposé un certain nombre de remèdes. (...) Ce n'est pas moi qui suis responsable, ni personne chez Vivendi, de la chronologie des évènements", a-t-il insisté, espérant désormais conclure l'opération "fin octobre".

- Reporters sans frontières (RSF) a annoncé l'élaboration d'une charte encadrant l’utilisation de l’IA dans les médias, confiée à une commission internationale présidée par la journaliste philippine Maria Ressa, prix Nobel de la paix 2021. Composée d'une vingtaine d'universitaires et professionnels du monde entier, la commission qui se penchera sur les questions que posent l’IA et "livrera les résultats de ses travaux avant la fin de l'année 2023", précise RSF. Lancée en partenariat avec une dizaine d'autres organisations, dont le Comité pour la protection des journalistes (CPJ), elle élaborera ainsi "un ensemble de principes, de droits et d'obligations" concernant l'usage de l'IA, dans un texte voué à devenir "une référence".

- Des groupes de médias internationaux, dont l'AFP, The Associated Press ou le groupe Gannett/USA Today, mais aussi des organismes professionnels (European Publishers' Council, National press photographers association, National Writers Union, News Media Alliance, The Authors Guild) appellent les dirigeants politiques et responsables du secteur à encadrer l'usage de l'intelligence artificielle (IA) dans le domaine de l'information, dans une tribune.  "Nous soutenons les progrès et le déploiement responsables de l'IA générative, tout en estimant qu'un cadre juridique doit être élaboré pour protéger les contenus qui alimentent les applications utilisant l'IA, tout en maintenant la confiance du public dans les médias", plaident les cosignataires. Car "même en l'absence d'intention malveillante, de nombreuses applications d'IA générative et de grands modèles de langage produisent des erreurs factuelles et des informations fictives, en plus de propager des préjugés", exposent-ils.  D'où le plaidoyer des signataires pour la mise en place de mesures réglementaires. Ils demandent notamment de la "transparence" autour des méthodes d'entraînement des intelligences artificielles et de solliciter des "titulaires de droits de propriété intellectuelle" leur consentement avant d'utiliser leurs contenus - comme les photos ou articles de presse - pour entraîner les IA génératives. Les signataires plaident également pour que tous les contenus et échanges incluant des contenus générés par de l'intelligence artificielle soient signalés et clairement identifiés.

- L'Arcom a annoncé une nouvelle sanction de 500.000 euros à l'encontre de C8 (groupe Canal+) à cause d'une séquence de l'émission "Touche pas à mon poste" de Cyril Hanouna, durant laquelle un invité avait notamment évoqué la consommation d'une prétendue drogue à base de sang d'enfant par des personnalités. Les propos mis en cause, pour certains issus d'une théorie complotiste, étaient "de nature à porter atteinte aux droits" des personnes visées, ainsi qu'au "respect de leur honneur et de leur réputation", a expliqué dans un communiqué le régulateur, pointant également un défaut de maîtrise de l'antenne.

- Jean-Michel Leulliot, figure du journalisme sportif à la télé dans les années 70 et 80, est mort dans la nuit de lundi à mardi 8 août à Paris à l'âge de 84 ans, a annoncé sa famille à l'AFP. Après avoir fait partie de l'équipe de l'émission Stade 2 sur Antenne 2 dans les années 70, M. Leulliot avait rejoint TF1, où il a fait l'essentiel de sa carrière. Outre le journalisme sportif, Jean-Michel Leulliot avait présenté des journaux télévisés sur TF1 puis été rédacteur en chef des journaux du matin et du week-end dans les années 80-90.

- Le fabricant de jouets américain Hasbro a annoncé la vente de sa branche eOne Film et TV qui produit entre autres les dessins animés Peppa Pig, PJ Masks ainsi que des Transformers et Mon petit poney, pour environ 500 millions de dollars aux studios Lionsgate. Selon Hasbro, Lionsgate va financer cette acquisition en liquidités à hauteur de 375 millions et le reste par endettement. Le périmètre inclut la participation d'Hasbro dans la filiale Entertainment One Canada. Hasbro avait acheté eOne en 2019 pour 4 milliards de dollars et s'était déjà délesté de certaines activités, notamment dans la musique. La transaction, approuvée par les conseils d'administration et soumise aux approbations réglementaires, devrait être finalisée d'ici la fin de l'année.

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