L’ultra-haute définition convoitée par plusieurs éditeurs privés

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L'ultra-haute définition sera-t-elle disponible pour tous en 2024 ? L'Arcom, régulateur des médias, a engagé à la demande du gouvernement des travaux préparatoires pour diffuser deux chaînes publiques en 4K avant les Jeux olympiques, et plusieurs éditeurs privés sont également sur les rangs.

Les chaînes France 2 et France 3, qui diffuseront les épreuves des Jeux de Paris, ont obtenu un "droit d'usage de fréquences pour permettre la diffusion en ultra-haute définition (...) sur une large partie de la métropole et de neuf territoires d'Outre-mer" dès l'année prochaine, selon un communiqué de l'Arcom publié vendredi. Plusieurs éditeurs privés ont également manifesté leur intérêt pour une diffusion dans cette qualité supérieure, aujourd'hui uniquement accessible via les box TV des opérateurs télécoms ou par internet. Mais le nombre de places est limité car il faut réserver pour chaque éditeur une certaine capacité sur une plage de fréquences hertziennes, une ressource déjà définie. En France, la TNT - gratuite - demeure le mode de réception exclusif de près d'un foyer sur cinq (19%), selon des chiffres de l'Arcom. Depuis 2016, la quasi-totalité des chaînes sont diffusées en haute définition. Mais le taux d'équipement en TV Ultra HD progresse et a dépassé cette année la moitié des foyers français, selon des données de l'institut GfK. La TNT doit donc à nouveau rattraper son retard technique. L'Arcom prévoit ainsi de déployer un "multiplex" (un regroupement technique de services prêts à être diffusés) et lance jusqu'à mi-septembre 2023 une consultation afin de déterminer sa capacité, "et notamment le nombre de services en ultra-haute définition qu'il pourrait héberger".

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