Tout le monde s'engage

Depuis quelques années, la viande a mauvaise presse. Consciente des critiques grandissantes et elle-même engagée à produire de manière toujours plus responsable et qualitative, l’Interprofession de la viande bovine (Interbev) choisi dès 2019 un discours qui prend ce contexte en considération : en incitant non pas à manger plus de viande mais mieux. Un postulat incarné par la signature « Aimez la viande, mangez-en mieux » et porté par un nouveau régime alimentaire « le flexitarisme ». 
3 ans plus tard, les résultats sont au rendez-vous. Mais la pression anti-viande est toujours plus bruyante, les attentes des Français à manger plus responsable toujours plus fortes et le flexitarisme désormais lui aussi chahuté. Aussi, tout l’enjeu pour Interbev était d’aller un cran plus loin : ne plus seulement la déculpabiliser mais faire de la consommation de viande un acte positif et volontaire. 

Au contraire d’une posture de compromission, il était temps de révéler ce que le flexitarisme est vraiment : un comportement déterminé et assuré de ceux qui savent. Il s’agissait de révéler que, de la même façon qu’on choisit de ne consommer plus que local ou de ne plus acheter de vêtements neufs, être flexitarien c’est exiger une viande plus durable, choisir une alimentation de qualité, renoncer à ce qui n’est pas en phase avec ses aspirations…Bref, qu’être flexitarien c’est aussi s’engager. 
C’est ainsi que ce nouveau volet de la saga ré-éclaire le flexitarisme comme un engagement, né de la conviction que comme tous nos actes de consommation, ce que nous mettons dans notre assiette a un impact sur le monde qui nous entoure. 
La campagne illustre ce mode de vie via un film d’abord : « la Famille de Thomas », portrait complice d’une famille qui se veut comme un reflet des Français qui s’engagent chaque jour à leur façon. Via une campagne d’affichage ensuite, lancée à l’occasion du Salon International de l’Agriculture à Paris, où Interbev interpelle les consommateurs sur leur définition même de l’engagement. La reprise des symboles les plus communs de «l’engagement » (le poing levé, militer dans la rue..), devient l’occasion de rappeler que l’on peut aussi militer dans l’assiette. Une mécanique également déployée en Social Media.
In fine, à travers cette campagne, le flexitarisme alors en proie aux critiques devient un espace de ralliement pour tous les Français désireux de consommer de manière plus responsable, pour eux, les éleveurs et nos territoires.