L’Observatoire des podcasts avance sur ses ambitions
C’est dans le cadre de la 19ème édition de « Longueur d’ondes », le festival de la radio et de l’écoute qui s’est déroulé à Brest du 1er au 5 février, qu’ont été révélées vendredi les évolutions de l’Observatoire des podcasts annoncé par le Gouvernement il y a pile un an, porté par l’ARCOM et la Direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC), et dont CB News avait dévoilé les premiers contours en novembre dernier. Avec un peu de retard sur le timing affiché par les discussions entre les parties prenantes du secteur de l’audio fin 2022, ont été ainsi annoncés la publication de la cartographie de cet écosystème au début du second semestre 2023 tandis que l’évaluation du volume de l’offre des contenus disponibles et l’état des lieux des caractéristiques sont attendus pour le premier trimestre 2024. Enfin, la partie concernant l’étude de l’économie du secteur devrait être disponible à l’horizon du début du second semestre 2024.
Le choix du périmètre de l'étude
Toutefois, et l’enjeu est de taille, un certain nombre d’interrogations subsistaient sur la composition du futur périmètre de l’étude à venir de la part de cet Observatoire. Ses initiateurs ont tranché. Seront donc inclus les podcast audio à destination du grand public pendant que les « podcasts vidéo » seront quant à eux exclus des premiers résultats à venir. De même, seront sortis du périmètre, les podcasts destinés à un public « restreint et spécifique », comme les podcasts internes aux entreprises, notamment. Tout comme les podcasts auto-produits par des particuliers de façon ponctuelle. Un brutal coup de canif, tout de même, à une offre considérable qui draine une large audience et qui n’existera pas aux yeux de cette future étude…
L’Observatoire des podcasts, enfin, travaille d’ores et déjà à la prochaine phase de ses travaux, s’interrogeant tout haut sur la cohabitation actuelle entre deux mesures d’audience aux méthodologies sensiblement différentes, portées par, d’un côté, Médiamétrie et par l’Alliance pour les chiffres de la presse et des médias (ACPM), de l’autre. Il se questionne également sur l’organisation du secteur encore balbutiante et sur les difficultés à pouvoir interroger un panel représentatif. Des questions cruciales pour un secteur qui se développe vitesse grand V et qui ne devrait plus trop tarder à enclencher sa consolidation.