GSO : numérique et économies améliorent le CA 2013
Le Groupe Sud Ouest (GSO) a accusé une baisse de 1,7% de son chiffre d'affaires en 2013, à 331 millions d'euros, mais a réussi à dégager un résultat d'exploitation positif, de 2,9 millions d'euros, après une perte de 4,8 millions d'euros en 2012, a-t-il annoncé lundi dans un communiqué. Si la baisse du chiffre d'affaires est "pour l'essentiel due au recul du chiffre d'affaires publicitaire", comme lors de l'exercice précédent, l'amélioration du compte d'exploitation a été "rendue possible à la fois par la forte croissance des revenus numériques (qui progressent de 30%) ainsi que par les économies réalisées sur l'ensemble du périmètre du groupe", indique GSO. Ces économies incluent notamment "les effets du plan de restructuration des Journaux du Midi, ce dernier pôle ayant renoué avec un résultat positif", a-t-il ajouté. Les Journaux du Midi (JDM), qui regroupent notamment trois quotidiens (Midi Libre à Montpellier, L'Indépendant à Perpignan et Centre-Presse à Rodez), avaient été acquis par le Groupe Sud Ouest en 2007 pour 90 millions d'euros. Depuis, un plan de départs volontaires a entraîné la sortie d'un peu plus d'une centaine de salariés.
Plus de 10 départs volontaires de Sud Ouest
Par ailleurs, GSO connaît toujours des soucis pour son titre d'origine, le quotidien Sud Ouest : la société éditrice du quotidien (SAPESO) a certes enregistré en 2013 "un résultat d'exploitation en amélioration de trois millions d'euros par rapport à 2012, mais qui reste négatif à -1,8 millions d'euros", précise GSO dans son communiqué. "Un plan de restructuration" doit "permettre de dégager un résultat positif en 2014". Ce plan de restructuration prévoit notamment un peu plus de 100 départs volontaires, dont une vingtaine de journalistes. Le Groupe Sud Ouest, qui édite aussi les quotidiens La Charente Libre, L'Eclair et La République des Pyrénées, avait annoncé le 2 avril 2013 être à la recherche d'investisseurs susceptibles d'injecter de 15 à 20 millions d'euros dans le capital de l'entreprise, en particulier pour financer sa modernisation numérique. Cette "levée de fonds à caractère minoritaire", selon les termes de GSO, serait toujours en cours, sans résultat apparent jusqu'à présent.
