Prisma Media sera la propriété de Vivendi le 1er juin

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Le compte à rebours a véritablement commencé. C’est en tout cas sous cette forme que l’intranet de Prisma Media (Capital, Geo, Gala, Télé-Loisirs, Voici, Femme actuelle, etc.), dont CB News a pu constater l’existence, fait part à l’ensemble des collaborateurs de l’éditeur de son intégration au sein du groupe Vivendi. « Nous débutons un nouveau chapitre dans… », suivi du temps qu’il reste avant le 1er juin prochain, date à laquelle Prisma Media sera officiellement propriétaire de l’ex filiale de l’allemand Gruner + Jahr (groupe Bertelsmann). De quoi permettre ainsi aux salariés de voir le temps s’égrener avant un changement d’ère… Sous couvert de l’anonymat, des salariés du groupe confessent ne pas savoir ce qui les attend avec leur nouveau propriétaire : « on nous dit juste que rien ne va changer » nous ont indiqué plusieurs collaborateurs. Dans l’intranet, en effet, la direction de Prisma Media tente de rassurer et indique que même s’il y a un changement de la forme sociale de l’entreprise qui devient une Société par Actions Simplifiées (SAS), cela « n’a aucune conséquence sociale pour les salariés (…) et notamment aucun impact sur les effectifs, le statut collectif (…) les contrats de travail ». Les salariés conservent la « même ancienneté » et les « mêmes instances représentatives du personnel ». Elle souligne en outre que dès le 1er juin, une clause de cession de 18 mois sera activée pour les seuls journalistes, qu’ils soient en CDI ou à la pige.

Annoncées le 14 décembre dernier, les discussions entre Vivendi et Bertelsmann n’ont pas trainé, suivant ainsi la tendance qui avait vu le groupe allemand se délester de ses activités Magazine en Espagne, aux Pays-Bas, en Autriche, en Pologne, pour jusqu’alors ne conserver que des activités presse en Allemagne et en France. Dès avril, l’Autorité de la concurrence ne trouvait rien à redire à l’opération et écartait « tout problème de concurrence » et l’autorisait « sans condition ». Pour cela, Vivendi aurait déboursé entre 100 et 150 millions €, selon des informations de presse. En décembre, dans un communiqué, le groupe français se bornait à indiquer qu’une telle acquisition « offrirait (...) d'intéressantes opportunités de collaboration au sein du groupe et de développement » pour les titres de Prisma Media.

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