Paris confiné 2020
C'est un film de trois minutes. Un hommage à Paris, aux femmes et aux hommes qui ont continué à la faire vivre. Après 150 autorisations, 25 jours de tournage, plus de 10 heures de rush drone et 100 sites filmés, ce film, diffusé vendredi 8 mai, commence à "tourner" partout dans le monde grâce à l'amplification médiatique de l'agence FHCOM. A l'origine Marc Didier, gérant de la société Skydrone et Christophe Lyard, dirigeant fondateur de Futuria Production. Toutes deux, stoppées net mi mars, se sont associés pour réaliser une capsule intemporelle, immortalisant le confinement historique de la Ville de Paris. Dès le 17 mars 2020, les équipes ont commencé le tournage des lieux emblématiques de Paris et d’autres plus anodins. "Ce film ce veut être un témoignage historique de cet entre-temps, un document pour la mémoire de Paris pendant son confinement. Il montre la cité solidaire qui s’est adaptée aux mesures sanitaires pour faire face à cette pandémie" précisent les deux auteurs. A l’image de la devise Fluctuat nec mergitur, les deux auteurs mettent en avant par contraste "avec cette immobilité imposée sublimant l’architecture de la Ville, cette mobilité nouvelle, rendue visible par l’engagements de concitoyens qui aident par leurs actions de solidarités les parisien-ne-s à traverser cette épreuve. Si comme on l’entend répété sans cesse, demain ne sera plus jamais comme avant, ce film célèbre cette résistance résiliente que Paris a toujours su faire preuve par le passé que ce soit pendant les guerres ou les périodes d’attentats". Ce film, libre de droits, a été remis à la ville de Paris et ses producteurs souhaitent qu’il puisse se propager sur la planète "plus vite que le Codiv-19 car se sont les créations artistiques de l’esprit qui donnent à ceux qui les aiment ce sentiment que chacun s'y retrouve à sa façon, se réinvente des souvenirs et réapprend à rêver". Cet hommage qui s'adresse aux invisibles et aux confinés se conclut par "Merci".