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Avec l’arrivée de la PS4 en France ce 29 novembre, la 8ème génération de consoles affiche complet. Et les investissement médias "hardware" réalisés sont les plus importants jamais engagés dans l'histoire. Focus sur cet événement qui n’arrive que tous les 7 ans avec Trois questions à Arnaud Gueydan, responsable de Playstation en France.
La France est un marché qui compte. La présence d’Andrew House, président Monde de Sony PlayStation , à Paris ce 29 novembre pour donner le coup d’envoi officiel de la PS4 à l’international – hors Etats-Unis et Asie- en atteste. Il remettra personnellement leur PS4 aux premiers acheteurs au Sony Store de Paris, 800 exemplaires rescapés, les autres étant tous prévendus. De fait, on s’attend à une ruée : aux Etats-Unis, ce sont plus d’un million d’exemplaires de cette console de jeu du japonais qui se sont arrachées en un seul jour, le 15 novembre dernier. Du jamais vu. Sony arrive en France 4 jours après son concurrent mondial Xbox One qui cartonne aussi. Microsoft annonce avoir dépassé le million d’exemplaires, à une nuance près : la console a été commercialisée simultanément dans 13 pays dont la France et les Etats-Unis. Le troisième intervenant mondial, Nintendo, est plutôt en marge pour le moment. Fin 2012 sa Wii U, n'a pas remporté le succès escompté. La japonaise PS4 coûte environ 75 euros de moins que sa concurrente mais il faudra quand même débourser 399 euros pour se la procurer. Un prix sur lequel Sony dit ne pas faire de profit, la rentabilité venant des jeux. Idem pour Microsoft. Toutes deux proposent des graphismes d’une qualité encore jamais atteinte et permettent une meilleure immersion dans les jeux. Convivialité et échange ont été privilégiés, comme le détaille Arnaud Gueydan, chef de groupe Hardware et responsable de marque Playstation, qui parle partage. Dans un contexte ou les investissements médias des deux acteurs sont les plus importants jamais engagés dans l’histoire mondiale du hardware.
Trois questions à Arnaud Gueydan, chef de groupe Hardware, responsable de la marque Playstation
Vous parlez d’un lancement doublement important. A quel titre ?
C’est la première fois de notre histoire que nous effectuons un lancement à Noël. Cela en décuple l’effet. C’est aussi la première fois que nous le réalisons dans les pays occidentaux avant le Japon. La Xbox n’y existe pas, il y avait donc moins « urgence ». Au Etats-Unis, nous l’avons commercialisée le 15 novembre et ce même jour, 1 million d’exemplaire ont été écoulés. Les enjeux sont colossaux. En France, le parc de PS3 avoisine les 5 millions d’exemplaires, nous sommes leader et nourrissons des ambitions extrêmes. D’autant que la PS3 va continuer à vivre. Après toutes ces années, c’est la première fois que nous nous retrouvons frontalement avec Microsoft, chacun avec sa nouvelle console. Un nouvel épisode de la guerre des titans s’engage. Mais notre positionnement n’a pas varié d’un pouce. Notre cœur de métier, c’est le jeu. Nous sommes une console de jeux vidéo, on se concentre et se recentre sur cette identité (la console Xbox One mise elle sur le jeu et le divertissement NDLR)
Qu’apportez-vous de nouveau ?
La manette a été revisitée et est dotée d’un pavé tactile et d’un bouton « share ». La vraie tendance est au partage, on peut streamer ses parties et partager des contenus en live, on peut aussi aider à distance un pote à franchir un niveau ! Nous voulons l’immédiateté : nous avons noué des partenariats avec Twitter et FaceBook. Côté jeu, nous lançons 15 jeux « physiques » mais il sera aussi possible d’en télécharger. Nous misons sur de nombreux partenariats avec des studios indépendants qui développent des jeux plus confidentiels aux graphismes parfois bluffants. Il y a là de vrais artistes que nous voulons soutenir.
Côté communication, comment avez-vous géré la montée en puissance et avec quelles agences partenaires ?
Avant tout, je précise que le community management joue un rôle central, nous avons travaillé à la récupération d’une base de données dès 2003 et disposons aujourd’hui du Playstation Network par qui transitent 83% des possesseurs de Playstation qui y ont un compte. Hier soir (le 28 novembre), nous avons organisé une soirée de « merci ». Merci aux blogueurs, journalistes, influenceurs, testeurs et consommateurs. Cette opération arrivait après un lancement événementiel qui est notamment passé par notre Loft PS4, une opération gérée par Amplifiy, agence britannique qui s’est chargée de notre médiatisation pour la Paris Games Week. Pour en terminer côté événementiel, nous partons en « mall tour » avec Red (Publicis) avec 14 dates dans toute la France et il y a bien entendu un très massif dispositif en magasin avec l’Atelier Rouge. (à ne pas confondre avec Rouge, l’agence événementielle de Xbox – NDLR). Côté médias, nous serons partout. Nous déclinons un spot à la télévision et au cinéma de notre agence mondiale 180 Amsterdam. Pour la France, nous travaillons avec TBWA et OMD pour l’achat d’espace. Colicoba va se charger de l’affichage traditionnel et digital. En digital, Remind et Biborg s’attellent à faire vivre la marque partout. Notre spot est interactif, il y a 50 « piochages » possibles à effectuer déclinés sur le web qui font tous des références à l’univers Plystation. Enfin, You To You s’occupe des réseaux sociaux et du community management. Nous menons une campagne sur Twitter « pourquoi êtes-vous PS4 ? ». Nous ferons sans doute quelque chose à partir des 100 meilleurs tweet.
Le film The Player est lancé simultanément en Europe, Australie, Nouvelle Zélande, Inde, Afrique du Sud et Moyen Orient. Il est réalisé par Scott Lyon, (Outsider Production)
