Le bon timing
Il faut savoir se connaître. Je ne suis pas le type le plus ponctuel de la terre. Il y a pire, mais je dois reconnaître que j’ai du mal à être pile à l’heure, notamment le matin. Surtout à Bercy qui est très loin de chez moi. Surtout quand il s’agit d’un grand raout où je peux toujours me dire qu’on ne me verra pas arriver. Raté, l’entrée était sur le devant de la salle. Et quelle salle. Le centre des conférences de Bercy mobilisé à l’initiative de l’AACC et avec le soutien de l’UDA et de la filière communication (je n’oublie personne ?), pour une conférence sur le "Pouvoir économique des marques". Dans ce cas, une seule solution, se faire discret, s’asseoir, prendre l’air hyperconcentré, limite préoccupé, et écouter. Et là, j’entends Bruno Lemaire déclarer que la communication n’est pas "un simple divertissement". Toujours un peu égocentrique, je me dis in petto : "il m’a attendu ou quoi ?" Ok, certainement pas. Mais au moins, je ne suis pas venu pour rien. D’ailleurs certains participants ont dû se dire la même chose au point de demander publiquement que la communication soit rattachée à l’endroit où nous nous trouvions ce matin-là. Et il n’est jamais trop tard pour bien faire : Edouard Philippe s’est bien souvenu que Françoise Nyssen était éditrice, un an après l’avoir nommée.