DIGITAL : Dagobert en redressement judiciaire

Le digital a beau avoir le vent en poupe, les agences digitales ne sont pas à l’abri des difficultés. C’est ce qui arrive à l’agence Dagobert, placée, le 6 février, en redressement judiciaire du fait de « difficultés financières », selon un communiqué. Une agence pourtant classée 4e agence digitale la plus attractive spontanément citée par les annonceurs (bond de 5 places par rapport à 2011), selon le baromètre 2012 des métiers de la communication réalisé par l’institut Limelight. Placée sous protection du Tribunal de commerce, l’agence va pouvoir « poursuivre son activité en préservant clients et salariés, et engager un plan de redressement visant la pérennité de l’entreprise et l’apurement de son passif », indique-t-elle. Interrogé hier par FrenchWeb, le président-fondateur, Olivier Debin, s’est déclaré « combatif », évoquant un « climat business difficile », et « les difficultés d’une entreprise qui a beaucoup cru à conserver son agilité sur un marché en perpétuelle évolution ». Créée en 2001, l’agence emploie 80 personnes et compte parmi ses principaux clients : BNP Paribas, Carrefour, Crédit Coopératif, FDJ, Guerlain, Orange, Puig, Clarins, Sodexo, SNCF, Total… Elle indique que « des pourparlers avec des repreneurs potentiels et des investisseurs ont été entamés dès l’ouverture de la procédure ».