Rossel ne se rapprochera finalement pas d'Hersant

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Le groupe belge n'a pas réussi à se mettre d'accord avec les syndicats d'Hersant. Le groupe de presse belge Rossel a annoncé hier l'abandon de ses négociations de rapprochement avec le Groupe Hersant-Média (GHM), du fait du rejet par le syndicat CGT-Filpac d'un accord social préalable, selon un communiqué. 

"Le groupe Rossel se retire du projet de rapprochement (...), obligé de constater que les conditions nécessaires à la faisabilité du plan d'affaires qui le sous-tendaient n'ont pu être réunies", précise le communiqué. Le groupe belge mentionne ainsi que "l'accord social préalable, dont il avait fait une condition indispensable à sa participation au projet de rapprochement avec GHM et ses banquiers, a été catégoriquement rejeté par la Filpac CGT (...) tant dans les sociétés du pôle Champagne-Ardennes-Picardie (CAP) qu'à Nice-Matin". "Il regrette d'autant plus ce rejet que celui-ci se base, pour le pôle CAP, sur une position extrême prise par cette seule organisation syndicale, sans tenir compte du fait qu'une majorité des salariés s'était (...) clairement et volontairement exprimée par référendum en faveur du projet", poursuit le groupe. Un collectif de salariés du pôle CAP avait organisé le 19 juin ce référendum --boycotté par la Filpac-CGT--, auquel 290 salariés avaient voté oui, 7 non et 17 blancs ou nuls. Après huit mois de négociation et une ultime prolongation du délai que Rossel avait fixé pour leur aboutissement, la Filpac-CGT avait rejeté lundi, dans les différents CE des organes de presse du pôle CAP (L'Union-l'Ardennais, L'Est Eclair, Libération Champagne et l'Aisne Nouvelle), les propositions de Rossel de suppression de 220 postes sur les 640 emplois dans le pôle.

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