L’IA ne fait plus peur aux communicants
Focus sur l'étude « Les enjeux 2025 des communicants », menée par Occurrence en collaboration avec l’Association nationale des communicants.
Pour un communicant sur deux, l’IA représente « un changement profond auquel il faudra s'adapter » (50%) mais aussi « une opportunité » (49%) selon l’étude sur « les enjeux 2025 des communicants », menée par Occurrence (groupe IFOP) en collaboration avec l’Association nationale des communicants auprès de ses membres et du secteur.
Parmi les 225 communicants répondants, 43% estiment que c’est « simplement un nouvel outil » (+4 points vs 2023). Si l’item « opportunité » baisse de 9 points en deux ans, remarquons surtout que l’item « crainte » a chuté de 16% : l’IA évoque une peur dans leur métier pour seulement 10% des communicants.
Il ressort de l’étude que l’image de l’IA dans les métiers de la communication est majoritairement positive : 71% des sondés estiment que l'utilisation de l'IA en communication aura un impact positif sur leur métier (dont 10% très positif). Cette vision positive est nettement en hausse : +17 points vs 2023. Le communiqué de l’étude souligne que « l’usage de l’IA rassure les communicants sur l’impact qu’elle aura sur leur métier ». En effet la quasi-totalité des communicants (93%) ont déjà eu recours à l’IA (+18 points) dans le cadre de leur travail, dont 39% régulièrement alors que 54% des répondants utilisent l’IA « quelques fois/ rarement » ce qui laisse penser à un usage encore récréatif de l’IA.
Concernant les freins à l’utilisation de l’IA, les trois premiers cités sont liés au juridique, à la confidentialité et à la corruption des données pour plus d’un répondant sur deux.
La crainte liée à la disparition des emplois et compétences a largement diminué par rapport à la vague précédente (39% soit -22 points), l’utilisation ayant probablement rassuré les communicants sur le fait que l’IA est un outil et ne peut pas les remplacer.
Méthodologie : Étude réalisée, du 25 septembre au 8 novembre 2024, auprès des membres de L’Association nationale des communicants et, plus largement, auprès du secteur de la communication soit sur un échantillon de 225 répondants.
