« C’est mieux pour le commerçant, mieux pour le client, mieux pour la planète »

JoelAlexis Bialkiewicz

Delupay ambitionne d’être le premier moyen de paiement mondial en 2034.

« Mon ambition, vous allez peut-être me trouver fou. C’est de faire de Delupay le premier moyen de paiement mondial dans 10 ans » affirme sans sourciller Joël-Alexis Bialkiewicz, fondateur de DeluPay. « En 2034, je veux être passé devant Visa et Mastercard. Et à ce moment-là, je baisserai encore plus les frais. C’est encore trop cher, Delupay ». Le CEO de la fintech a tenu ces propos mardi 30 avril lors d’une conférence où étaient également présentées les études d’Opinion Way et de Greenly sur l’impact écologique des moyens de paiement.

Premier avantage du système Delupay, il répond aux trois principales exigences des Français en matière de moyens de paiement que sont la sécurité, la facilité et la rapidité. Tous les risques de fraude connus avec les moyens de paiement actuels seraient maitrisés. C’est aussi simple que scanner un QR code et le paiement prend une ou deux secondes, soit 5 à 10 fois moins de temps qu’un paiement par carte.

Deuxième avantage : des frais faibles pour le commerçant. « A l’origine, Delupay a été créé pour arrêter le racket des commerçants qui payent des frais de carte énormes » martèle Joël-Alexis Bialkiewicz. « Les tarifs DeluPay sont les plus bas du marché : pas de frais fixes, aucun frais facturé en dessous de 2 euros, et un taux de commission de 0,5% maximum pour les commerçants physiques et 1% maximum pour les e-commerçants. »

Troisième avantage : l’écologie. La société Greenly a comparé le moyen de paiement Delupay avec les autres systèmes en vigueur et montré qu’il est nettement moins consommateur de carbone. Il permettrait une « réduction de 91% d’émissions de CO2 par rapport aux cartes bancaires et de 97% par rapport aux espèces ». En conclusion, Delupay, « c’est mieux pour le commerçant, mieux pour le client, mieux pour la planète », selon son CEO.

Mais alors c’est quoi Delupay ?

Une application gratuite de paiement en ligne et en magasin, remplaçant totalement la carte bancaire et entièrement made in France (grâce à des data centers basés en France). Positionné en intermédiaire unique entre le commerçant et le client, et relié au compte bancaire de l'utilisateur, il permet de régler un achat directement par QR code et le débit peut être différé.

Pour atteindre ses objectifs ambitieux, le CEO de la fintech, docteur en informatique théorique et associé gérant à la banque Delubac & Cie depuis 2012, envisage trois phases. Première phase, en cours : la construction du réseau de commerçants. Deuxième phase : la communication au public. Troisième phase : le produit étant suffisamment connu, il vivra sa vie par la comparaison avec les systèmes historiques. « Ceux qui l’ont adopté ne reviennent plus jamais à leur précédent système » affirme Joël-Alexis Bialkiewicz.

Pour s’internationaliser et devenir le numéro 1 mondial, Delupay devra répliquer son modèle dans chacun des pays. Ce qui peut être fait « de manière extrêmement simple, selon son fondateur, en localisant systématiquement les paiements nationaux avec des serveurs installés dans chaque pays. Rendez-vous dans 10 ans ?

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