Le coup de pompe n'est pas pour demain

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Cordonnier, un métier d’avenir ?

Elles étaient 45 000 dans les années 50. En 2012, il n’en restait que 3200. Si les cordonneries ont quasiment disparu du paysage urbain, elles reviennent. Non pas en ressemelant mocassins et stilettos, mais en donnant une nouvelle vie aux sneakersJusqu’à présent, que faisiez-vous quand les vôtres étaient usées ? Elles finissaient au mieux dans la benne de recyclage.

Après Bordeaux, Sébastien Kopp et François-Guislain Morillion, les fondateurs de Veja, installent leur cordonnerie à Paris. Ils avaient déjà un corner aux Galeries Lafayette, mais aussi à Berlin et Madrid. Soit 12000 paires réparées depuis 2020. Là, avec ce General Store (11 rue de Marseille, Paris 10ème), ils institutionnalisent la réparation et lui donnent une dynamique que d’autres suivront. Ici, quelque soit la marque, quelque soit l’état des baskets, on récupère une paire prête à runner ou marcher. Ils se sont aussi associés à Log’ins, une entreprise de logistique et de réinsertion, pour initier un conteneur mobile de nettoyage, collage, cousage de pièces… Chaque mois, 1000 pièces sont remises en état là.

Quant au cordonnier de ce conteneur, fier de ses 20 ans d’expérience, il forme au métier tous ceux qui, en réinsertion, souhaitent l’apprendre. Qui a dit que les sneakers sont fast fashion ?

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