Vague à l'âme
N’ayez aucune inquiétude, je ne suis pas fou. N’empêche, je m’inquiète beaucoup de la santé mentale. Pas seulement la mienne mais aussi la vôtre, enfin la nôtre, celle de la société quoi. Et non, ce n'est pas à cause d'Omicron, le dernier variant à la mode qui a l'air de vouloir nous casser les bonbons pour Noël. C'est bien plus profond que ça. Depuis quelques mois, on ne parle plus que du dérèglement de nos neurones. Il y a la lanceuse d’alerte du moment, Frances Haugen, qui nous avertit que nous devenons de plus en plus dingues à force de scroller compulsivement sur les réseaux sociaux. Et ça ne risque pas de s’arranger dans les metavers avec les lunettes de réalité virtuelle à la place des yeux. Même les psys se sont mis en grève il y a peu, pour protester contre leur manque de moyens face à cette vague de déprime. Tiens, je viens de lire une étude sur le sport et les réseaux sociaux qui montre que le thème de la santé mentale a alimenté 18 % des conversations en ligne autour des Jeux olympiques d’été après que des athlètes aient préféré renoncer à la compétition plutôt que de perdre les pédales. Avouez que ça fait douter, non ? Alors quand une marque de cosmétique annonce qu’elle se retire des réseaux sociaux pour préserver l’intégrité du cerveau de ses clients en plus de la douceur de leur peau, je me dis que tout n’est pas perdu. Bon évidemment Lush, la marque en question reste sur Twitter. Il faut bien continuer à faire entendre raison. Un peu de bon sens quoi.