Sous toutes les coutures
Je voudrais vous remercier. Oui, vous tous. Pas de me supporter tous les dimanches (encore que), mais de m’avoir ouvert les yeux. Oh ne craignez rien, il ne s’agit pas ici de révélation fondamentale et encore moins divine. Juste de m’avoir permis de découvrir l’Arc de Triomphe de l’Etoile emballé par Christo. Mon agenda de la semaine ne m’a pas permis de passer devant et, je dois l’avouer, depuis quelques temps, j’ai un peu plus de mal à entrer dans Paris. Cette ville où je suis né, où j’ai grandi, me paraît moins accueillante. Je ne me plains pas, j’ai la chance inouïe d’habiter dans un environnement particulièrement vert, mais il est vrai qu’autant les travaux divers, variés, nombreux et probablement indispensables, que les règles de circulation, m’incitent à espacer mes visites. Disons le tout net, je ne m’y sens pas vraiment bienvenu. Mais tant pis, c’est ainsi et je n’ai pas pour habitude de m’imposer là où je ne suis pas invité. Mais grâce à vous tous et à vos amis, j’ai pu voir ce chef-d’œuvre posthume avant même la fin de son installation. Sous toutes ses coutures, sous tous les angles, de jour de nuit, au soleil couchant, d’une terrasse ou d’une avenue, rien ne vous a échappé et tout a été soigneusement posté. Je n’ai évidemment pas pu liker tous ces clichés de peur de développer une tendinite du clic, mais je vous prie de considérer cet édito comme un pouce levé collectif, comme un cœur général pour tous ces instantanés. Quant à moi, lorsque je passerai au pied de l’Arc empaqueté, car j’y passerai malgré tout, je garderai les mains dans les poches et les images pour mes souvenirs. Sans partage.