Raison d'être : y aller ou pas ?

Saut

Depuis que la loi Pacte a rendu possible l’adoption par les entreprises d’une raison d’être et du statut d’entreprise à mission, plusieurs d’entre elles, grandes ou plus petites, ont  s’engagent dans cette voie. Une évolution qui permet de mobiliser leur écosystème autour de leur contribution sociale et sociétale ... à condition que cette raison d’être soit perçue comme pertinente, crédible et distinctive. Clai publie les résultats d’une étude menée auprès de directeurs de la communication (1)sur la volonté ou non de leur entreprise de définir une raison d’être, et sur les caractéristiques requises et les pièges à éviter pour en définir une. Elisabeth Coutureau, co-présidente de Clai précise que "la raison d’être d’une entreprise ne doit pas seulement illustrer ce qui la rend unique et utile à la société. Elle est une ambition tournée vers l’avenir, destinée à donner du sens et à transformer son action future. Elle doit entraîner ses parties prenantes à rejoindre son engagement. C’est à ces conditions qu’elle sera un levier efficace de performance et de Corporate Advocacy". Selon la majorité des répondants - et c'est un bonne nouvelle - il ne s'agirait pas d'un effet de mode, ni une simple méthode de greenwashing supplémentaire.

Etude raison d'être - Clai

(1) Etude en ligne menée courant 2020 auprès de 40 directeurs et directrices de la communication de grands groupes français. 69,2% des répondants travaillent dans une entreprise de plus de 5.000 collaborateurs, 30,8% dans une ETI. 

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